Skip to main content

Le canton de Genève souhaitait avoir la compétence de contrôler la mise en œuvre de la loi sur l'égalité récemment révisée. Le Conseil des Etats a refusé en plenum aujourd'hui cette délégation de compétence aux cantons. Travail.Suisse et Syna se sentent confirmées dans leur intention de suivre de près la nouvelle obligation d'analyse des salaires par les entreprises introduite dans la Loi sur l'égalité.

Les entreprises qui ne respectent pas les conditions minimales de travail portent préjudice à la majorité de celles, et de leurs employés, qui se conforment aux normes en vigueur . C'est pour cette raison que les organisations patronales et de travailleurs des secteurs du gros oeuvre et du second oeuvre ont créé l'association paritaire Système d'information Alliance construction (SIAC), dont la plateforme va être mise en ligne en mars. SIAC fournit des données uniformes à l'échelle nationale pour les secteurs du gros oeuvre et du second oeuvre et ceci en étant conforme à la protection des données.

Berne, 13 mars 2019: Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses a, lors de la consultation des partenaires sociaux sur la proposition de l'UE pour un accord-cadre institutionnel, une nouvelle fois réaffirmé clairement sa position: un accord-cadre qui affaiblit les mesures d'accompagnement actuelles pour la protection des salaires et des conditions de travail, et remet en question l'indépendance future de ces mesures, est un mauvais accord pour les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse ne peut en aucun cas approuver un accord-cadre sous cette forme. Le Conseil fédéral doit éliminer les faiblesses de la protection des travailleurs et ce n'est qu'ensuite que l'on pourra porter un jugement définitif.

Les partenaires sociaux tirent un bilan positif après un an d'entrée en vigueur de la convention collective de travail nationale de la coiffure. Les salaires minimums et la promotion de la formation continue permettent de valoriser la branche et donnent de meilleures perspectives d'avenir au personnel. Face à la sous-enchère salariale très répandue, les partenaires sociaux intensifient en 2019 les contrôles dans les salons.

Les monde du travail est en mutation. Les délégué-e-s Syna, qui ne refusent pas l'évolution, demandent cependant des horaires de travail sains, l'accès aux formations initiales et continues pour toutes et tous, ainsi qu'un travail digne, y compris pour les employé-e-s âgé-e-s et peu qualifié-e-s. Et ils/elles soutiennent la grève des femmes prévue en 2019, parce qu'il est grand temps que l'égalité salariale devienne réalité.