Le travail et la vie privée sont compatibles et les employé-e-s sont consultés pour l'aménagement de leur temps de travail. Telle est notre vision du monde du travail idéal du futur. Voici deux exemples de la manière dont cette vision pourrait se réaliser:
Travail.Suisse a cette année encore sondé les salarié-e-s dans son «Baromètre Conditions de travail»: le stress, les opportunités faiblissantes sur le marché du travail et l'assouplissement unilatéral des horaires sont sources d'inquiétude.
De plus en plus d'entreprises commandent des travaux sur des plateformes en ligne ou embauchent du personnel temporaire. Le risque entrepreneurial et la prévoyance sociale sont ainsi transférés aux salarié-e-s. Sommes-nous tous destinés à devenir des travailleurs journaliers?
Notre ministre des affaires étrangères a publiquement remis en question les mesures d'accompagnement (FlaM), pourtant essentielles. Ça ne marche pas comme ça, Monsieur Cassis! La ligne rouge s'applique à vous aussi!
General Electric (GE) entend supprimer jusqu'à 1400 emplois, Rockwell au moins 250. Et maintenant? Et quel est le rapport avec la numérisation et avec la nouvelle CCT de l'industrie?
«Une offre solide de formation et de perfectionnement est nécessaire. Tous les travailleurs doivent pouvoir y accéder.»
Mathias Regotz, responsable des négociations de la CCT de l'industrie MEM (CCT-MEM) .
La nouvelle CCT est un jalon important. L'absence de salaire minimum au Tessin est en revanche inacceptable.
Urs F., ouvrier de l'industrie chimique