Le stress, le peu d'influence sur les horaires de travail et le manque de soutien à la formation continuent à représenter les difficultés majeures en termes de conditions de travail aussi pendant l'année du coronavirus. On remarque une plus grande sensibilité à la protection de la santé et à la communication en période de crise. Le télétravail est considéré comme une épée à double tranchant. Une chose est claire, cependant: les femmes et le personnel infirmier sont les perdants de la crise du coronavirus, comme le montre la sixième édition du «Baromètre Conditions de travail».
Le dimanche 8 mars sera la journée mondiale des femmes*. Le syndicat Syna dédie cette journée à toutes les femmes qui travaillent dans le commerce de détail, dans des conditions difficiles et y compris le dimanche. Dans le cadre de sa campagne «Véritables reines», il remet aux vendeuses une couronne symbolisant le respect qu'elles méritent.
Tu travailles dans l'hôtellerie et restauration? Ton chef respecte-t-il tes conditions de travail? Si non, Syna te défend!
Le «Baromètre Conditions de travail» met en lumière les principales évolutions des conditions de travail. Au-delà d'un stress en augmentation, la formation est au centre de l'attention: les patrons ne soutiennent pas assez l'apprentissage tout au long de la vie et la formation continue.
Les travailleurs et travailleuses en Suisse sont moins satisfaits de leur revenu, craignent plus pour leur emploi, ressentent davantage le stress et les charges psycho-sociales sur leur lieu de travail. En outre, pour une partie leurs efforts de formation continue ne sont pas assez soutenus comme le montre l'édition de cette année du «Baromètre Conditons de travail».
Les horaires de travail suisses sont les plus longs d'Europe, tandis que le présentéisme et les heures supplémentaires passent pour des signes de bon rendement et de bon travail.
Le travail et la vie privée sont compatibles et les employé-e-s sont consultés pour l'aménagement de leur temps de travail. Telle est notre vision du monde du travail idéal du futur. Voici deux exemples de la manière dont cette vision pourrait se réaliser:
Travail.Suisse a cette année encore sondé les salarié-e-s dans son «Baromètre Conditions de travail»: le stress, les opportunités faiblissantes sur le marché du travail et l'assouplissement unilatéral des horaires sont sources d'inquiétude.
De plus en plus d'entreprises commandent des travaux sur des plateformes en ligne ou embauchent du personnel temporaire. Le risque entrepreneurial et la prévoyance sociale sont ainsi transférés aux salarié-e-s. Sommes-nous tous destinés à devenir des travailleurs journaliers?