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La part inexplicable de l'inégalité salariale, c'est-à-dire la discrimination salariale, s'élève en Suisse à environ 8 pour cent. C'est pourquoi la loi sur l'égalité exige des grandes entreprises qu'elles procèdent à des analyses de salaires. Mais la loi ne prévoit ni contrôles ni sanctions. Pour demain 1er juillet, début de la troisième phase de la loi, Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, met l'accent sur les graves lacunes et points faibles de la loi. En même temps, intervient la dernière phase avant la mise en ligne d'une liste noire des entreprises non conformes à la loi le 1er juillet 2023.

«Quoi??? Mon salaire est-il discriminé? Y a-t-il un problème avec mon compte salaire?» Non, lorsque nous parlons de «discrimination salariale», ce n'est pas le salaire qui est défavorisé, mais le salarié ou la salariée. Attends, je t'explique:

C'est de pire en pire. La part inexpliquée des différences salariales mesurées en 2018 par l'Enquête sur la structure des salaires de l'OFS a encore augmenté. Syna et Travail.Suisse tirent la sonnette d'alarme: les demi-mesures ne servent à rien. Le Parlement doit sans tarder s'atteler à une révision crédible de la Loi sur l'égalité, avec la ferme intention de punir ceux qui profitent de discriminer sans vergogne les femmes. Car cet argent manque aux femmes, mais aussi dans les caisses de l'AVS et dans les caisses de pension des femmes.

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