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Après une grève de 7 jours et de multiples séances d'âpres négociations, les syndicats Syna et Unia ainsi que la commission du personnel de Vetropack ont abouti ce week-end à la signature d'un plan social nettement amélioré par rapport aux premiers projets de l'entreprise. La conclusion d'un plan social n'enlève aucunement l'immense regret de voir fermer la dernière verrerie helvétique de Vetropack.
Après 5 séances de négociations, les travailleurs-ses de Vetropack et les syndicats Unia et Syna n'ont toujours pas les garanties d'un plan social digne. Prétendant le manque de moyens, la multinationale Vetropack ne bouge quasi pas sur les points essentiels du plan. Personnel et syndicats lancent un avis de recherche de Claude Cornaz et de ses millions ; ils l'invitent à enfin venir lui-même lundi à la table des négociations.
Lors de cette quatrième journée de grève, la direction de Vetropack a enfin accepté de reporter le prononcé des licenciements, satisfaisant une importante revendication du personnel. Ce dernier a souhaité quittancer cette avancée en redéfinissant les modalités de la grève et en assurant une reprise partielle des activités, les stocks restant bloqués. De nouvelles avancées sont attendues sur les demandes des salarié-e-s pour assurer des négociations sereines du plan social dans les prochains jours. Revotée, la grève se poursuit.
Vetropack restant sourd aux demandes minimales des salarié-e-s et n'ayant pas répondu favorablement au dernier ultimatum donné par le personnel, les travailleurs-ses de Vetropack St-Prex ont décidé, à l'issue d'une assemblée de débrayer depuis ce matin 10h30. Depuis lors, le personnel se réunit en assemblée pour discuter du plan social.
Réuni en assemblées générales cet après-midi, le personnel de Vetropack est heurté par le manque de respect et la brutalité de la communication de l'entreprise qui a répondu avec légèreté aux propositions du personnel et préféré communiquer hier d'abord aux médias, et pas au personnel concerné. Le personnel demande la négociation d'un plan social conformément à la convention collective de travail d'entreprise, le renoncement à tout licenciement avant l'adoption du plan social et le maintien d'emplois industriels sur le site. A défaut de cela, des mesures de lutte seront mises en œuvre.

Cette année, le fabricant de machines textiles Rieter, le fabricant de clés Dormakaba, le producteur de vélos électriques Flyer, la Poste ou encore le groupe hospitalier de Saint-Gall ont annoncé des licenciements collectifs. Alors que ces annonces semblent se multiplier, faut-il craindre une vague de licenciements en Suisse?

Peu avant Noël, les 220 employés de BAT Boncourt ont reçu un cadeau amer : la manufacture de tabac devait être définitivement fermée. Laurent Crevoisier, secrétaire régional Jura, et Juan Barahona, secrétaire central, ont accompagné les employés tout au long du processus.

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La direction de British American Tobacco (BAT) maintient sa volonté de fermer le site de Boncourt. Malgré un travail remarquable de 36 collaboratrices-eurs de BAT accompagné-e-s des deux syndicats, la direction n'a pas pris en compte les mesures alternatives proposées par les salarié-e-s et validé en assemblée par le personnel. Le site industriel historique de Boncourt n'échappe donc pas à la fermeture.
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