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La situation du coronavirus s'est améliorée ces dernières semaines et les hôpitaux n'ont pas été surchargés. Pour Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, la levée des mesures contre le coronavirus est compréhensible, bien qu'on ait favorisé une levée progressive lors de la consultation. Même sans directives de l'Etat, les entreprises doivent veiller à la santé de leurs travailleurs et travailleuses.

Le syndicat Syna a remis aujourd'hui à l'association patronale Coiffure Suisse une pétition munie de plus de 8000 signatures. Le texte demande un 13e salaire pour l'ensemble de la branche. Accompagné de coiffeuses et coiffeurs, Syna a été reçu au siège de l'association à Berne par le président de Coiffure Suisse. La Convention collective de travail nationale expire à la fin de l'année et les négociations pour un renouvellement sont en cours.

La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-E) a repris hier ses travaux sur l'initiative parlementaire Graber malgré les négociations en cours entre les partenaires sociaux. Elle prévoit des libéralisations étendues des conditions de travail pour les travailleurs/euses exerçant une fonction dirigeante et les spécialistes de certains secteurs de services. Syna et Travail.Suisse critiquent la démarche de la commission, mais continuera à s'engager pour des solutions constructives par voie d'ordonnance. En revanche, Syna et Travail.Suisse s'opposeront fermement à des adaptations législatives hostiles aux travailleurs et travailleuses.

Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui des premières étapes d'ouverture. Syna et sa faitière Travail.Suisse soutient cet assouplissement progressif des mesures. Afin de protéger les travailleurs et travailleuses et de ralentir la propagation du virus, il faut maintenir les concepts de protection adaptés sur le lieu de travail et l'isolement imposé par les autorités.

Travail.Suisse et Syna soutiennent la réduction de la durée de quarantaine et d'isolement décidée aujourd'hui par le Conseil fédéral. Les données scientifiques montrent que cela ne devrait pas faire augmenter les risques d'infection. Travail.Suisse s'oppose cependant à une suppression totale. En revanche, la prolongation jusqu'au 31 mars des mesures de grande envergure en vigueur depuis le 20 décembre est considérée de manière critique. L'obligation du télétravail est une charge pour de nombreux travailleurs et travailleuses et doit pouvoir être levée plus tôt si la situation épidémiologique le permet. Travail.Suisse interviendra en conséquence dans la consultation. Les mesures de soutien économique doivent être développées de manière à éviter des pertes d'emplois.

Le projet de relèvement de l'âge de la retraite vise à faire près de 10 milliards d'économies sur le dos des femmes. Leurs rentes diminueraient en moyenne de 1200 francs par an. Alors même qu'aujourd'hui encore, les femmes perçoivent des rentes inférieures d'un tiers à celles des hommes. Toute détérioration de la situation est par conséquent inacceptable. Au lieu de tenir enfin la promesse de rentes qui suffisent pour vivre, le Parlement cherche de nouveau à affaiblir l'AVS. Car il est bien clair qu'AVS 21 n'est qu'un début: les employeurs et les partis de droite et du centre prévoient de nouvelles attaques contre la pièce maîtresse des assurances sociales suisses. La retraite à 67 ans pour tout le monde figure déjà à l'ordre du jour et d'autres baisses de rentes sont prévues dans les caisses de pensions. Voilà pourquoi une large alliance formée de syndicats, de partis politiques, d'associations professionnelles et de collectifs féministes lancer aujourd'hui le référendum contre la première étape d'un démantèlement des rentes, soit AVS 21.

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