En fin d'année 2021, les employées de Pimkie avaient reçu un cadeau de Noël très amer: une faillite le 21 décembre avec licenciement immédiat par téléphone, sans salaire, d'une brutalité extrême. Alors que tout semblait perdu, le fait de mandater le syndicat Syna pour défendre ses droits a donné une solution au personnel lésé.
Lors de sa séance d'hier, le Comité de Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, a décidé de dire oui à la votation sur Frontex du 15 mai. L'organisation faîtière veut ainsi empêcher une possible exclusion de la Suisse de Schengen/Dublin et la perte du droit de codécision qui en résulterait. Ce oui critique signifie que la Suisse doit utiliser sa participation à Frontex pour renforcer la protection des droits humains et garantir des voies de migration plus sûres.
La révision de la loi sur le CO2 doit être plus sociale et prendre en considération ses effets importants pour le marché du travail. C'est ce que demande Travail.Suisse, faitière de Syna, dans sa réponse à la consultation publiée aujourd'hui.
Une meilleure Convention nationale pour la construction en Suisse. Un regard sur l'avenir de l'industrie. Une nouvelle convention collective pour la plâtrerie-peinture: les temps ont beau être troublés, le syndicat Syna garde le Nord et se concentre sur les intérêts de ses membres. Tout en portant un regard visionnaire sur l'avenir.
L'alliance référendaire a remis aujourd'hui à la Chancellerie fédérale plus 150 000 signatures contre la réforme AVS 21. Grâce à une formidable mobilisation, elle est parvenue à récolter trois fois plus de signatures que nécessaire et ce, avant même la fin du délai! Cette large alliance peut donc lancer un signal fort contre un projet de démantèlement qui cherche à économiser quelque 10 milliards de francs sur le dos des femmes. Celles-ci accusent pourtant toujours un déficit de rente d'à peu près un tiers par rapport aux hommes. Détériorer encore davantage leur situation à la retraite n'est tout simplement pas acceptable. Mais il n'y a pas que cela: AVS 21 est la première étape d'un plan de longue haleine visant à démanteler la prévoyance vieillesse. Au programme: faire passer l'âge de la retraite à 66 ans pour tout le monde, voire davantage. Dans le 2e pilier aussi, un projet de baisse des prestations est sur la table. Il servira surtout les intérêts des gens qui gagnent le plus ainsi que ceux des banques et des assurances.
Les travailleurs ne doivent pas être mieux protégés contre les licenciements abusifs. Le Conseil national a rejeté aujourd'hui une initiative cantonale du canton du Tessin allant dans ce sens. L'initiative cantonale voulait définir comme abusifs les licenciements dits «de substitution», lors desquels les travailleurs actuels sont remplacés par des travailleurs de même qualification et moins chers. Pour Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, cette décision du Conseil national est incompréhensible.
Dans la perspective de la Semaine annuelle d'actions contre le racisme qui aura lieu du 19 au 27 mars 2022 à Genève, l'Université populaire africaine de Genève (UPAF) et le syndicat Syna ont décidé de collaborer activement sur la thématique du racisme et de la discrimination sur les lieux de travail.
La Convention nationale du secteur principal de la construction (CN) expire à la fin de l'année et doit être renégociée. Plus de 17 500 maçons ont voté l'automne dernier sur leurs revendications pour la nouvelle CN. Le vote a montré qu'ils ont besoin de plus de protection pour leur santé et veulent stopper le vol d'heures lors de déplacements et d'intempéries. Les syndicats Unia et Syna ont présenté aujourd'hui les revendications des travailleurs de la construction lors d'une conférence de presse. Les négociations conventionnelles avec la Société suisse des entrepreneurs (SSE) ont commencé le 28 février 2022.
Après l'échec de l'accord-cadre institutionnel, le Conseil fédéral a opté pour une nouvelle approche. Syna et Travail.Suisse sont ouvertes à ses propositions et approuverait que les futures relations de la Suisse avec l'Union européenne fassent l'objet d'un débat constructif. Encore faut-il que le Conseil fédéral et la diplomatie suisse tirent les leçons du passé et affichent clairement leur volonté de défendre les mesures d'accompagnement à la libre circulation des personnes.