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L'enquête représentative «Baromètre Conditions de travail 2023» montre clairement que le faible taux de chômage et la pénurie de main-d'œuvre marquée ont des répercussions importantes sur les travailleurs et travailleuses. Cela a, d'une part, des effets positifs, dans la mesure où l'inquiétude concernant l'emploi diminue et, d'autre part, des effets négatifs, avec une augmentation de la charge de travail et du stress. Les causes sont, entre autres, les nombreuses heures supplémentaires, le travail régulier pendant les loisirs et un emploi qui ne correspond pas au taux d'occupation souhaité. En conséquence, l'épuisement professionnel est au plus haut chez les travailleurs et travailleuses et une proportion croissante d'entre eux prévoit de changer d'emploi en raison d'un stress excessif. Les derniers résultats de l'enquête montrent aussi des lacunes dans le soutien à la formation continue et une sensibilité toujours insuffisante à l'égard de l'égalité salariale entre les sexes.

Avec la conseillère nationale socialiste Yvonne Feri pour nouvelle présidente, une nouvelle direction et de nouvelles structures, Syna se prépare pour l'avenir conformément à sa une nouvelle devise «L'être humain est au centre de nos préoccupations». C'est ce qui a été décidé lors de ce congrès à Lucerne par les quelque 350 délégué-e-s du plus ancien syndicat interprofessionnel de Suisse, qui ont également approuvé plusieurs résolutions. Ils ont ainsi défini les priorités et les revendications de Syna pour les quatre prochaines années.

Aujourd'hui, les électeurs et électrices ont élu leurs représentants et représentantes au Parlement national pour les quatre prochaines années. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, félicite tous les élus et élues et se réjouit d'une collaboration constructive, marquée par le dialogue, pour le bien de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse se réjouit tout particulièrement que la représentation syndicale ait pu être renforcée au sein du nouveau Parlement et que sa vice-présidente Léonore Porchet ait été réélue comme conseillère nationale et puisse poursuivre son précieux engagement en tant que voix des travailleurs et travailleuses à Berne. C'est important, car des décisions importantes pour les travailleurs et travailleuses seront prises lors de la prochaine législature.

Près de 20 000 personnes se sont rendues à Berne aujourd'hui pour exiger des hausses de salaire et de rente, parce que la vie est toujours plus chère. Venant des quatre coins de la Suisse, les participant-e-s attendent aussi du monde politique qu'il prenne des mesures immédiates pour alléger le fardeau des primes-maladie et qu'il mette en place une protection efficace des locataires contre les abus et les rendements prohibitifs des propriétaires immobiliers. Pour les gens qui travaillent, les fins de mois sont de plus en plus serrées. La grande manifestation d'aujourd'hui envoie un signal clair et net : dans un pays riche comme la Suisse, il y a assez d'argent pour que tout le monde puisse vivre bien. L'appel à manifester émanait d'une large alliance en faveur du pouvoir d'achat, réunissant les syndicats de l'USS, les fédérations de Travail.Suisse, l'ASLOCA, le PS, les Vert-e-s. Cette mobilisation n'est qu'un début : les combats vont se poursuivre, tant dans les négociations salariales par branches que lors des prochaines campagnes de votation sur les primes-maladie et les rentes.

Une brève recherche sur le site du Secrétariat d'État à l'économie (le Seco) suffit pour constater que l'économie suisse ne se porte pas trop mal. Le produit intérieur brut est en croissance, la balance commerciale est positive, le taux de chômage n'est que de 2,3% et les actionnaires du SMI se sont octroyé 52 milliards de francs de dividendes. Un montant qui correspond à un rendement moyen de 3,1% - ce qui est nettement supérieur à la rémunération de notre deuxième pilier.

Toutes les entreprises employant plus de 100 personnes avaient jusqu'au 30 juin 2023 pour passer leurs salaires au crible afin d'identifier d'éventuelles discriminations entre les femmes et les hommes, puis pour communiquer les résultats au personnel. Les entreprises qui ne l'ont pas fait risquent désormais de se retrouver sur la liste noire de la plateforme RESPECT8-3.CH. Nous appelons tous les travailleurs à signaler anonymement leur entreprise si celle-ci n'a pas respecté son devoir d'information.

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