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Les Chambres fédérales se pencheront sur la reprise du Credit Suisse par l'UBS dans le cadre d'une session extraordinaire la semaine après Pâques. Outre les crédits d'engagement de la Confédération, plusieurs interventions sont au programme, notamment sur la législation « too big to fail » et sur les interdictions de bonus. Travail.Suisse soutient en principe les garanties financières, mais demande des mesures efficaces pour garantir les emplois et éviter des débâcles similaires à l'avenir. 

Les 70 000 salarié-e-s des secteurs public et parapublic vaudois ne sont pas la «variable d'ajustement budgétaire» du gouvernement. Une prime de 15 francs par mois par employé-e, au titre de complément à l'indexation des salaires 2023 – la plus basse de Suisse romande (1,4 %), c'est indécent de la part d'un canton aux finances florissantes. Luisier est consorts seraient bien inspirés de prendre au sérieux la contre-proposition de celles et ceux qui servent réellement la population, au risque de devenir sinon de simples variables d'ajustement électoral.

La reforme de La prevoyance professionnelle (LPP 21) adoptee par Le Parlement en­ traine des baisses de rentes pouvant atteindre 3240 francs par an. Pourtant, Les rentes du 2e pilier ont deja diminue drastiquement ces dernieres annees. Comble du cynisme: ce sont justement Les salarie-e-s avec des salaires bas et moyens qui de­ vront payer beaucoup plus avec La LPP 21 – pour au final toucher encore moins de rentes. Et, après L'augmentation de L'âge de La retraite, Les femmes seront penalisees une deuxieme fois: au Lieu de voir Leurs rentes s'ameliorer, une majorite d'entre elles subiront meme des baisses de rente. Ce calcul ne tient tout simplement pas La route! Pour toutes ces raisons, La Large alliance contre La baisse des rentes LPP Lance au­ jourd'hui La recolte de signatures contre La reforme du 2e pilier.

Nulle part en Europe les personnes employées à temps plein travaillent plus longtemps qu'en Suisse. Parallèlement, différentes études montrent une augmentation constante du stress lié au travail et des difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle. La discussion sur une réduction du temps de travail hebdomadaire ou sur l'introduction d'une semaine de quatre jours arrive donc à point nommé. Néanmoins, ces approches ne répondent parfois pas aux besoins des travailleurs.

 Le Conseil fédéral a approuvé aujourd'hui la suite à donner aux discussions exploratoires avec l'Union européenne. En raison de la «dynamique positive» qu'il a constatée, le Conseil fédéral est encouragé à mandater l'élaboration d'un mandat de négociation et l'élaboration de mesures nationales pour la protection des salaires. Pour Travail.Suisse, la garantie de la protection des salaires ne peut être possible qu'avec une concession de l'Union européenne. La protection actuelle des salaires en Suisse doit être garantie. Travail.Suisse se tient en tout temps à disposition pour apporter des améliorations.

Des chiffres récents de l'Office fédéral de la statistique montrent une nette augmentation de salaire pour les travailleurs et travailleuses ayant suivi une formation professionnelle supérieure. Cela prouve une fois de plus la valeur des brevets et diplômes fédéraux et des diplômes des écoles supérieures, mais le renforcement de la formation professionnelle supérieure reste une tâche permanente.

Le Conseil des Etats a clairement rejeté aujourd'hui l'initiative des jeunes libéraux-radicaux sur les rentes. Travail.Suisse, l'organisation faîtière de Syna, salue le fait que le Conseil des Etats se prononce ainsi contre un nouveau relèvement de l'âge de la retraite. En même temps, l'organisation faîtière regrette le rejet de l'initiative pour une 13e rente AVS. 

La Confédération doit financer les crèches de manière durable et stable, et verser aux parents 20% des coûts moyens d'une place d'accueil extrafamilial. Elle doit aussi financer des conventions-programmes cantonaux pour l'encouragement de la petite enfance en plus de ce qu'ils financent déjà. Travail.Suisse, l'organisation faîtière de Syna, est satisfaite des décisions du Conseil national d'aujourd'hui, tant il est vrai que les coûts à la charge des parents sont trop élevés et sont un frein au libre choix des parents de vouloir concilier leur vie professionnelle avec leur vie familiale. 

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