En matière d'assurances sociales, le réveil de la Suisse a été tardif. En effet, l'AVS (assurance vieillesse et survivants) n'a été mise en place qu'en 1948, soit 59 ans après l'introduction des rentes de vieillesse et d'invalidité en Allemagne. Pourquoi cela a-t-il été si long, et comment l'AVS a-t-elle évolué depuis? Rétrospective.
Une nouvelle année vient de débuter et je profite de l'occasion pour vous adresser à toutes et à tous mes meilleurs voeux! Ensemble, nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux pour notre syndicat et pour les atteindre, nous avons besoin du soutien de chacune et de chacun.
Le 3 mars, nous voterons sur l'initiative sur les rentes et sur l'initiative pour une 13e rente AVS, deux objets relatifs à la prévoyance vieillesse. Edith Siegenthaler, responsable de la politique sociale chez Travail.Suisse, partage avec nous son analyse.
Reflets de la mondialisation, les interdépendances économiques qui lient la Suisse à d'autres États se sont considérablement accrues depuis le 20e siècle. Et même si les relations intercontinentales prennent toujours plus d'importance, nos voisins européens restent nos principaux partenaires commerciaux. Cette internationalisation entraîne également des répercussions sur le travail syndical.
L'AVS (assurance-vieillesse et survivants) est le premier pilier et l'élément central de la sécurité sociale en Suisse. Assurance retraite étatique, son but est d'offrir aux assuré-e-s une sécurité financière après la vie professionnelle ainsi qu'en cas d'invalidité ou de décès d'un-e proche ou d'un-e conjoint-e.
Le projet d'«accord institutionnel» avec l'Union européenne s'est désormais mué en programme de libéralisation. Lors d'un processus exploratoire avec l'UE, l'administration fédérale a accepté de réduire la protection des salaires et le service public. Cette évolution est inacceptable.
Pour Yvonne Feri, nouvelle présidente de Syna, la protection de la santé des travailleurs et travailleuses est une priorité. Elle prône, outre une meilleure prévisibilité du travail et la prévention de journées de travail trop longues, des réglementations adaptées aux spécificités de chaque branche.
Cela fait huit ans que notre organisation faîtière Travail.Suisse publie le «Baromètre Conditions de travail» et huit ans que les travailleurs et les travailleuses disent que le stress et l'épuisement sont deux problèmes majeurs. L'économie, la politique et la société doivent cesser de faire la sourde oreille.
Les partenaires contractuels Syna, Unia et CoiffureSUISSE se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) pour la branche de la coiffure. Les partenaires sociaux ont bon espoir que le Conseil fédéral étende le champ d'app...