Depuis janvier, de nombreux futurs pères peuvent se réjouir du nouveau congé paternité ancré dans la loi. Certains peuvent même s'attendre à plus de temps libre comme papa. C'est-à-dire, si leur convention collective de travail (CCT) prévoit déjà un tel congé.
Le 27 septembre 2020, le peuple suisse a voté à une écrasante majorité en faveur d'un congé paternité de deux semaines ancré dans la loi. Tous les hommes qui deviennent pères à partir du 1er janvier 2021 ont droit à un congé paternité d'au moins 10 jours.
Les syndicats Syna et Unia ainsi que l'association de branche Coiffure Suisse sont satisfaits que le Conseil fédéral ait déclaré la CCT de la branche de la coiffure de force obligatoire générale. Cela signifie que la protection des conditions de travail dans la branche est maintenue. La nouvelle CCT entre en vigueur le 1er janvier 2021. Elle prévoit, dès 2022, une augmentation des salaires minimums des employé-e-s à partir de la 5e année professionnelle.
Chez les travailleurs et travailleuses, le coronavirus a suscité de l'incertitude, du stress et la peur de perdre son emploi. Et ils/elles auront dans la plupart des cas at-tendu en vain une augmentation de salaire. Dans son analyse, Arno Kerst, président du syndicat Syna, présente les résultats de l'automne salarial et indique quels sont les principaux défis et devoirs des employeurs et des politiques.
Au vu des taux d'infection élevés dans toute la Suisse, Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, soutient les mesures nationales adoptées aujourd'hui par le Conseil fédéral. Afin d'éviter un confinement abrupt, l'Engagement chacun est désormais nécessaire - au travail et dans la vie privée. D'autres mesures de soutien sont nécessaires rapidement pour les branches touchées. Travail.Suisse appelle les entreprises à recourir au chômage partiel et à s'abstenir de licencier.
Le stress, le peu d'influence sur les horaires de travail et le manque de soutien à la formation continuent à représenter les difficultés majeures en termes de conditions de travail aussi pendant l'année du coronavirus. On remarque une plus grande sensibilité à la protection de la santé et à la communication en période de crise. Le télétravail est considéré comme une épée à double tranchant. Une chose est claire, cependant: les femmes et le personnel infirmier sont les perdants de la crise du coronavirus, comme le montre la sixième édition du «Baromètre Conditions de travail».
La consultation a aussi montré que le compromis est le seul moyen de garantir le niveau des rentes dans la LPP et répond à l'exigence centrale du Conseil fédéral. La collaboration des trois partenaires sociaux se voit ainsi confirmée.