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Les syndicats Syna et Unia ainsi que l'association de branche Coiffure Suisse sont satisfaits que le Conseil fédéral ait déclaré la CCT de la branche de la coiffure de force obligatoire générale. Cela signifie que la protection des conditions de travail dans la branche est maintenue. La nouvelle CCT entre en vigueur le 1er janvier 2021. Elle prévoit, dès 2022, une augmentation des salaires minimums des employé-e-s à partir de la 5e année professionnelle.

Chez les travailleurs et travailleuses, le coronavirus a suscité de l'incertitude, du stress et la peur de perdre son emploi. Et ils/elles auront dans la plupart des cas at-tendu en vain une augmentation de salaire. Dans son analyse, Arno Kerst, président du syndicat Syna, présente les résultats de l'automne salarial et indique quels sont les principaux défis et devoirs des employeurs et des politiques.

Au vu des taux d'infection élevés dans toute la Suisse, Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, soutient les mesures nationales adoptées aujourd'hui par le Conseil fédéral. Afin d'éviter un confinement abrupt, l'Engagement chacun est désormais nécessaire - au travail et dans la vie privée. D'autres mesures de soutien sont nécessaires rapidement pour les branches touchées. Travail.Suisse appelle les entreprises à recourir au chômage partiel et à s'abstenir de licencier.

Le stress, le peu d'influence sur les horaires de travail et le manque de soutien à la formation continuent à représenter les difficultés majeures en termes de conditions de travail aussi pendant l'année du coronavirus. On remarque une plus grande sensibilité à la protection de la santé et à la communication en période de crise. Le télétravail est considéré comme une épée à double tranchant. Une chose est claire, cependant: les femmes et le personnel infirmier sont les perdants de la crise du coronavirus, comme le montre la sixième édition du «Baromètre Conditions de travail».

Travail.Suisse et Syna saluent les décisions prises aujourd'hui par le Conseil fédéral pour maintenir le pouvoir d'achat et prévenir les faillites d'entreprises. Les cantons sont appelés à verser les sommes rapidement. Mais l'augmentation du fonds de secours à un milliard de francs suisses est un minimum et ne sera probablement pas suffisante. Le chômage partiel est essentiel pour éviter les licenciements, c'est pourquoi l'étendre aux employé-e-s avec un contrat à durée déterminée et aux apprenti-e-s, tout en le simplifiant, est la bonne approche.
Lors de la table ronde sur le coronavirus avec le conseiller fédéral Guy Parmelin, les cantons et les organisations faîtières des partenaires sociaux, Travail.Suisse a une nouvelle fois demandé l'obligation générale d'élaborer un concept de protection pour toutes les entreprises. Les cantons doivent déployer plus de personnel pour surveiller la protection de la santé dans les entreprises. Travail.Suisse soutient l'extension prévue du chômage partiel aux employé-e-s à contrat à durée déterminée. Toutefois, il convient également d'inclure les salarié-e-s temporaires.
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