La branche de l'imprimerie traditionnellement masculine a évolué, quand bien même la part de femmes y est encore inférieure à la moyenne. Néanmoins, on constate une augmentation de femmes dans la branche. Leur proportion s'élève aujourd'hui à 35%, alors que l'inégalité salariale dans le secteur ne diminue pas dans les proportions souhaitées.
Demain, c'est le grand jour de la deuxième grève féministe nationale. Le syndicat Syna soutient la grève féministe et se réjouit de l'affluence d'un grand nombre de femmes* qui donneront ainsi un signal fort en faveur de l'égalité des sexes. Un signal encourageant pour le travail à venir: Syna poursuivra son engagement après le 14 juin pour que l'égalité dans le monde du travail soit enfin appliquée.
Le 14 juin sera le jour de la grève féministe. Pour de bonnes raisons, tant pour les femmes* que pour les hommes*!
Lors de leur assemblée de cette année, les délégué-e-s de Travail.Suisse ont donné le feu vert au «Projet 8-3» contre la discrimination salariale.
Le canton de Genève souhaitait avoir la compétence de contrôler la mise en œuvre de la loi sur l'égalité récemment révisée. Le Conseil des Etats a refusé en plenum aujourd'hui cette délégation de compétence aux cantons. Travail.Suisse et Syna se sentent confirmées dans leur intention de suivre de près la nouvelle obligation d'analyse des salaires par les entreprises introduite dans la Loi sur l'égalité.
Dans de nombreux métiers traditionnellement féminins, les salaires sont bas et les conditions souvent précaires. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles les femmes se mettront en grève le 14 juin. Parmi elles, Nicole, 27 ans, directrice d'une crèche à Zurich.
Inscrite dans la Constitution depuis déjà 37 ans, l'égalité n'est pas encore une réalité pour les femmes, dans la société ou sur le marché du travail. En moyenne, celles-ci gagnent 600 francs de moins par mois que les hommes et se chargent toujours de la majorité du travail de garde et de soins non payé. Syna demande que l'égalité des chances soit enfin établie et soutient la grève des femmes prévue l'an prochain.
Plus de salaire, plus d'égalité salariale, plus de protection contre le dumping salarial et le travail gratuit: les salaires doivent enfin refléter la haute conjoncture et la discrimination salariale des femmes doit cesser. Nous luttons contre le démantèlement des mesures d'accompagnement et de l'enregistrement de la durée de travail, qui garantissent des salaires équitables.
Les «fake news» sur la discrimination salariale sont nombreuses. Faisons le point sur les trois «faits alternatifs» les plus faux sur le sujet!