Le 14 juin 2019 est une date que la Suisse n'oubliera pas de sitôt. Mais cette journée ne doit pas être reléguée au simple rang de souvenir mémorable: Syna s'engage pour que l'égalité dans le monde du travail soit enfin mise en œuvre.
Avec plus d'un demi-million de participantes, la deuxième grève des femmes* a connu une réussite encore plus immense que la première grève nationale des femmes* en 1991. Les femmes ont clairement fait savoir l'importance et l'urgence de leurs revendications.
La branche de l'imprimerie traditionnellement masculine a évolué, quand bien même la part de femmes y est encore inférieure à la moyenne. Néanmoins, on constate une augmentation de femmes dans la branche. Leur proportion s'élève aujourd'hui à 35%, alors que l'inégalité salariale dans le secteur ne diminue pas dans les proportions souhaitées.
Demain, c'est le grand jour de la deuxième grève féministe nationale. Le syndicat Syna soutient la grève féministe et se réjouit de l'affluence d'un grand nombre de femmes* qui donneront ainsi un signal fort en faveur de l'égalité des sexes. Un signal encourageant pour le travail à venir: Syna poursuivra son engagement après le 14 juin pour que l'égalité dans le monde du travail soit enfin appliquée.
Le 14 juin sera le jour de la grève féministe. Pour de bonnes raisons, tant pour les femmes* que pour les hommes*!
Lors de leur assemblée de cette année, les délégué-e-s de Travail.Suisse ont donné le feu vert au «Projet 8-3» contre la discrimination salariale.
Le canton de Genève souhaitait avoir la compétence de contrôler la mise en œuvre de la loi sur l'égalité récemment révisée. Le Conseil des Etats a refusé en plenum aujourd'hui cette délégation de compétence aux cantons. Travail.Suisse et Syna se sentent confirmées dans leur intention de suivre de près la nouvelle obligation d'analyse des salaires par les entreprises introduite dans la Loi sur l'égalité.
Dans de nombreux métiers traditionnellement féminins, les salaires sont bas et les conditions souvent précaires. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles les femmes se mettront en grève le 14 juin. Parmi elles, Nicole, 27 ans, directrice d'une crèche à Zurich.