Dans sa vie, Josepina s'est occupée de 14 enfants. Âgée aujourd'hui de 80 ans, elle fait toujours le ménage et garde ses arrière-petits-enfants. Sa modeste retraite lui permet à peine de survivre malgré tout le travail accompli.
Le 14 juin sera le jour de la grève féministe. Pour de bonnes raisons, tant pour les femmes* que pour les hommes*!
Lors de leur assemblée de cette année, les délégué-e-s de Travail.Suisse ont donné le feu vert au «Projet 8-3» contre la discrimination salariale.
Le canton de Genève souhaitait avoir la compétence de contrôler la mise en œuvre de la loi sur l'égalité récemment révisée. Le Conseil des Etats a refusé en plenum aujourd'hui cette délégation de compétence aux cantons. Travail.Suisse et Syna se sentent confirmées dans leur intention de suivre de près la nouvelle obligation d'analyse des salaires par les entreprises introduite dans la Loi sur l'égalité.
Marie* est infirmière de nuit et mère de trois enfants. Elle n'est de loin pas la seule dans son cas en Suisse: il n'y a guère de pays européen où autant de mères travaillent tout en élevant leurs enfants.
Dans de nombreux métiers traditionnellement féminins, les salaires sont bas et les conditions souvent précaires. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles les femmes se mettront en grève le 14 juin. Parmi elles, Nicole, 27 ans, directrice d'une crèche à Zurich.
Inscrite dans la Constitution depuis déjà 37 ans, l'égalité n'est pas encore une réalité pour les femmes, dans la société ou sur le marché du travail. En moyenne, celles-ci gagnent 600 francs de moins par mois que les hommes et se chargent toujours de la majorité du travail de garde et de soins non payé. Syna demande que l'égalité des chances soit enfin établie et soutient la grève des femmes prévue l'an prochain.
Les «fake news» sur la discrimination salariale sont nombreuses. Faisons le point sur les trois «faits alternatifs» les plus faux sur le sujet!