La productivité est sur toutes les lèvres, considérée comme la porte de sortie de la crise du Covid-19. Mais que coûtent ces gains constants de productivité au travailleurs et travailleuses? Et que pouvons-nous exiger en retour? Un commentaire de Claudia Stöckli, membre de la direction de Syna.
Le chemin vers une nouvelle convention collective nationale (CN) pour le secteur principal de la construction est semé d'embûches. Mardi, les employeurs réclamaient une flexibilisation des temps de travail. Inacceptable pour Syna qui participait à la troisième ronde des négociations.
L'histoire est triste: une entreprise fait faillite, des employés et employées perdent leur emploi et se retrouvent avec des salaires impayés. L'ancien employeur, quant à lui, crée tout simplement une nouvelle entreprise. Il n'est pas rare que l'histoire se répète jusqu'à une nouvelle faillite. La faute à la législation libérale de la Suisse, qui favorise ce genre de pratique.
La pression sur les chantiers augmente, les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. Dans le second œuvre romand, plus de 28 000 travailleurs et travailleuses attendent depuis plus de 4 ans une augmentation de salaire méritée. Les choses doivent bouger!
Dans de nombreuses branches de l'artisanat, la relève fait défaut – c'est par exemple le cas dans la construction en bois. Afin de devenir plus attractive, la branche teste de nouvelles formes de temps de travail avec des projets pilotes.
L'inflation a nettement augmenté. Les prix de l'essence, du mazout et du gaz, en particulier, ont pris l'ascenseur. Les denrées alimentaires vont probablement également devenir plus coûteuses en Suisse. Pour maintenir le pouvoir d'achat, des augmentations conséquentes de salaire sont nécessaires, surtout pour les revenus bas et moyens. La politique peut également intervenir.
Réussir à concilier travail et famille implique qu'il y ait suffisamment de crèches et d'écoles à horaire continu. Or, en Suisse, elles sont trop rares. L'initiative sur les crèches, soutenue par Travail.Suisse, veut aider les parents à concilier vie familiale et vie professionnelle et tout en améliorant les conditions de travail du personnel des structures d'accueil.
Verónica Díaz travaille dans un métier typiquement masculin. Grâce à Brücke · Le pont et au changement de culture dans son entreprise, elle fait partie des rares femmes conductrices de chariots élévateurs au Salvador.
Monika Rügge-Oesch travaille depuis de nombreuses années dans l'industrie alimentaire. Dans ce portrait, elle explique pourquoi elle ne se laisse plus faire.