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Grace à Syna et ses partenaires syndicaux, une grande partie des coiffeuses et coiffeurs profiteront de meilleurs salaires dès l'année prochaine. Néanmoins, ces augmentations sont loin d'être suffisantes et Syna continue de se battre pour un 13e salaire ou un système équivalent. 

Les négociations salariales avec la société coopérative agricole Fenaco ont échoué. Malgré des réserves se chiffrant en milliards de francs, l'entreprise ne s'est pas montrée disposée à compenser le renchérissement et la hausse des primes d'assurance maladie. Jusqu'au dernier moment, la coopérative s'en est tenue à une proposition qui entraînerait des pertes importantes pour les salarié-e-s. Les syndicats Unia et Syna condamnent la démarche antisociale de Fenaco.

Début juin, les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration s'étaient entendus sur les salaires minimums pour 2023. Par rapport à l'année précédente, ils augmentent pour compenser le renchérissement sur la base des prévisions de septembre 2022. De plus, ils connaissent une progression réelle de jusqu'à 40 francs par mois selon la catégorie salariale. Les salaires minimums définitifs ont pu être calculés sur la base des indications désormais mises à disposition par le SECO. Les partenaires sociaux ont demandé au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2023.

Syna se réjouit qu'une augmentation de salaire ait pu être négociée pour le personnel de l'hôtellerie et restauration. Cette branche montre ainsi la voie à suivre pour cet automne salarial: une compensation du renchérissement et une hausse des salaires réels sont incontournables.

Lors de sa conférence de branche de la coiffure, le syndicat Syna a accepté le résultat des négociations pour la Convention collective de travail nationale (CCN). Les coiffeuses et coiffeurs ont approuvé la prolongation d'une année (2023) de la CCN actuelle, accompagnée d'une hausse annuelle de 600 francs des salaires minimaux. Mais elles et ils ont également rappelé la nécessité impérative d'améliorer enfin et significativement, dès 2024, les conditions de travail, au moyen d'un partenariat social sincère et constructif.

Le Seco a présenté aujourd'hui son rapport annuel sur la mise en œuvre des mesures d'accompagnement. Celui-ci montre que les contrôles des salaires ont certes pu être renforcés après un recul dû au coronavirus, mais qu'ils ont été inférieurs à la valeur cible pour la deuxième fois consécutive. La sous-enchère salariale était également très répandue l'année dernière. Les mesures d'accompagnement constituent un instrument efficace pour les détecter. Un affaiblissement des mesures d'accompagnement aurait donc de graves conséquences pour les travailleurs et travailleuses en Suisse.

En 2023, les salaires minimums de l'hôtellerie-restauration augmenteront pour compenser le renchérissement sur la base des prévisions de septembre 2022 et connaîtront une progression réelle de jusqu'à 40 francs par mois selon la catégorie salariale. Les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration se sont entendus sur ces points. En conséquence, ils demandent au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2023.

Coop augmente sa masse salariale de 0,8 % au total en 2022. Les revenus les plus bas et les salaires minimums, notamment, seront relevés. De plus, Coop et ses partenaires sociaux se sont accordés sur la nouvelle Convention collective de travail (CCT), qui a été reconduite pour quatre ans. Cette nouvelle CCT fait la part belle aux prestations en faveur des collaborateurs, qui ont été développées de manière significative. Les négociations sur la CCT menées cette année entre Coop et les partenaires sociaux ont été constructives et fructueuses.