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Communiqué de presse commun des syndicats Syna et Unia et de la Société suisse des entrepreneurs (SSE)

Ces dernières années, les périodes de chaleur intense ont augmenté durant l'été. Cela a un impact sur la santé des travailleurs de la construction qui effectuent un travail physique sous un soleil brûlant. L'objectif des partenaires sociaux est d'assurer la poursuite des travaux dans des conditions saines en veillant au strict respect des mesures de sécurité qui s'appliquent. En cas de températures de 33 degrés et plus, les travaux doivent être interrompus. Pour cela, il faut que les maîtres d'ouvrage en tant que donneurs d'ordre assument leurs responsabilités et prolongent les délais de construction sans peine conventionnelle.

Travail.Suisse, l'organisation indépendante des travailleurs et travailleuses, salue le fait que le Conseil des Etats ait transmis aujourd'hui un postulat sur l'assurance perte de gain en cas de maladie. Celui-ci demande que le Conseil fédéral fasse un état des lieux sur le sujet. Le Conseil des Etats reconnaît ainsi qu'il existe des lacunes dans le maintien du paiement du salaire en cas de maladie

Actuellement, 14% du revenu en moyenne est consacré au paiement des primes maladie. Le 9 juin, nous voterons pour fixer un plafond à 10%.

Aujourd'hui, les assuré-e-s assument environs 25% des dépenses de santé; pourtant, dans un État social, il incombe à l'État d'assurer à toutes et tous l'accès à des soins de qualité. 

Il y a cinq ans, les premières Assises du secteur sanitaire parapublic vaudois et de la CCT-SAN posaient les jalons de la promotion et de l'amélioration de l'attractivité des fonctions et métiers exercés au sein des établissements médico-sociaux (EMS), des hôpitaux régionaux et des soins à domicile (CMS). Début 2024, le Conseil d'État a enfin présenté un plan pour lutter contre la pénurie de personnel du domaine de la santé et pour assurer la qualité des soins de la population.

Cela fait huit ans que notre organisation faîtière Travail.Suisse publie le «Baromètre Conditions de travail» et huit ans que les travailleurs et les travailleuses disent que le stress et l'épuisement sont deux problèmes majeurs. L'économie, la politique et la société doivent cesser de faire la sourde oreille.

Pour ses partisan-e-s, la révision de la LAMal intitulée EFAS, actuellement débattue au Parlement, est une panacée. Mais pour les payeurs-euses de primes et les personnels de santé, il s'agit en réalité d'une bombe à retardement. Les trois organisations du secteur santé que sont le SSP, Unia et Syna demandent instamment au Parlement de rejeter ce projet. Certes, une réforme fondamentale du système de santé est nécessaire – pour une meilleure gestion publique des primes, pour un financement social et suffisant. Mais EFAS ne va pas dans ce sens, bien au contraire. 

À l'agonie, le personnel de la santé se sent mené tout droit à l'abattoir. Deux ans après l'adoption de l'initiative sur les soins, il n'a toujours que de belles promesses auxquelles s'accrocher. Les solutions envisagées par les autorités, lentes et superficielles, représentent au mieux une boîte de pansements à prix réduit. Pire, même les conventions collectives de travail ne sont plus respectées par les employeurs. 

Les salaires réels des travailleurs et travailleuses suisses devraient baisser cette année pour la troisième fois consécutive, une évolution comparable n'ayant jamais eu lieu dans l'après-guerre. Travail.Suisse et ses fédérations exigent, selon la branche, des augmentations générales de salaire allant jusqu'à 4,5 pour cent pour tous les travailleurs et travailleuses. En raison de la pression constante sur les coûts, ces augmentations sont urgentes. Les entreprises disposent d'une marge de manoeuvre pour des augmentations de salaire. C'est ce que montrent la croissance continue de la productivité et les bénéfices d'exploitation, qui sont désormais plus élevés qu'avant la pandémie. 
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