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De plus en plus de travailleuses et travailleurs sont touchés par le stress et l'épuisement au travail. Les raisons sont de nature structurelle et tiennent surtout à des journées de travail toujours plus longues, à des rapports de travail plus flexibles, à des processus de travail plus rapides et à la disparition des frontières entre la vie professionnelle et la vie privée. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et ses fédérations présentent une analyse complète sur le thème du stress et de l'épuisement des travailleurs et travailleuses et demandent des mesures dans dix champs d'action, en particulier dans les domaines du temps de repos, de la possibilité de planifier et d'une moindre flexibilité.

Après presque trois ans de pandémie, les négociations salariales s'annonçaient difficiles cette année encore, en raison de la situation économique incertaine et de la crise énergétique. La plupart des résultats ont d'ailleurs été inférieurs aux attentes, avec, une fois de plus, le secteur de la santé en lanterne rouge. En revanche, les résultats de la tuilerie-briqueterie, du nettoyage et de la construction de voies ferrées sont particulièrement réjouissants.

La majeure partie des négociations salariales pour l'année 2023 est terminée. Les syndicats et les fédérations professionnelles ont pu négocier les plus fortes augmentations salariales de ces 20 dernières années. Malgré cela, elles ne parviennent pas à compenser en moyenne les augmentations de prix de l'année 2022. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, tire donc un bilan mitigé des négociations salariales de cette année.

Grace à Syna et ses partenaires syndicaux, une grande partie des coiffeuses et coiffeurs profiteront de meilleurs salaires dès l'année prochaine. Néanmoins, ces augmentations sont loin d'être suffisantes et Syna continue de se battre pour un 13e salaire ou un système équivalent. 

Le «Baromètre Conditions de travail 2022» le met clairement en évidence: le taux record à la baisse du chômage et la pénurie sensible de main-d'œuvre qualifiée ont un impact sur le monde du travail et donc sur les salarié-e-s. Alors que la crainte de perdre son emploi diminue, le stress et la charge de travail restent les points critiques - plus d'un demi-million de salarié-e-s prévoient de changer d'emploi en raison d'un stress trop important. Un emploi dans la santé et le social, une activité physique et une hiérarchie très marquée dans l'entreprise représentent des risques particuliers pour les conditions de travail. Les résultats du baromètre montrent en outre que la sensibilité à l'égalité salariale reste insuffisante.

Les protestations nationales des salariés de la construction dans le cadre de la renégociation de la Convention nationale (CN) se poursuivent ! Aujourd'hui, 1er novembre, beaucoup des chantiers sont restés inactifs dans les régions de Bâle et Argovie. Plus de 1000 maçons se sont mobilisés et ont cessé le travail. Ils s'opposent aux exigences totalement démesurées des entrepreneurs, notamment aux journées de travail de 12 heures et aux semaines de 58 heures, temps de déplacement compris. Les travailleurs de la construction ne sont pas prêts à payer de leur santé et de leur vie privée les problèmes que les maîtres d'ouvrage ont créés eux-mêmes.

Malgré la pression croissante sur les chantiers et après un été caniculaire, la Société suisse des entrepreneurs demande maintenant des journées de travail encore plus longues pour les maçons. À l'avenir, des journées de 12 heures et des semaines de travail de 58 heures doivent être courantes et les chefs doivent pouvoir ordonner à court terme, si, quand et combien de temps il faut travailler.

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