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Le «Baromètre Conditions de travail 2022» le met clairement en évidence: le taux record à la baisse du chômage et la pénurie sensible de main-d'œuvre qualifiée ont un impact sur le monde du travail et donc sur les salarié-e-s. Alors que la crainte de perdre son emploi diminue, le stress et la charge de travail restent les points critiques - plus d'un demi-million de salarié-e-s prévoient de changer d'emploi en raison d'un stress trop important. Un emploi dans la santé et le social, une activité physique et une hiérarchie très marquée dans l'entreprise représentent des risques particuliers pour les conditions de travail. Les résultats du baromètre montrent en outre que la sensibilité à l'égalité salariale reste insuffisante.

Les protestations nationales des salariés de la construction dans le cadre de la renégociation de la Convention nationale (CN) se poursuivent ! Aujourd'hui, 1er novembre, beaucoup des chantiers sont restés inactifs dans les régions de Bâle et Argovie. Plus de 1000 maçons se sont mobilisés et ont cessé le travail. Ils s'opposent aux exigences totalement démesurées des entrepreneurs, notamment aux journées de travail de 12 heures et aux semaines de 58 heures, temps de déplacement compris. Les travailleurs de la construction ne sont pas prêts à payer de leur santé et de leur vie privée les problèmes que les maîtres d'ouvrage ont créés eux-mêmes.

Malgré la pression croissante sur les chantiers et après un été caniculaire, la Société suisse des entrepreneurs demande maintenant des journées de travail encore plus longues pour les maçons. À l'avenir, des journées de 12 heures et des semaines de travail de 58 heures doivent être courantes et les chefs doivent pouvoir ordonner à court terme, si, quand et combien de temps il faut travailler.

Lors de sa conférence de branche de la coiffure, le syndicat Syna a accepté le résultat des négociations pour la Convention collective de travail nationale (CCN). Les coiffeuses et coiffeurs ont approuvé la prolongation d'une année (2023) de la CCN actuelle, accompagnée d'une hausse annuelle de 600 francs des salaires minimaux. Mais elles et ils ont également rappelé la nécessité impérative d'améliorer enfin et significativement, dès 2024, les conditions de travail, au moyen d'un partenariat social sincère et constructif.

Syna et Travail.Suisse ont montré aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, comment le coût de la vie va fortement augmenter, surtout pour les travailleurs et travailleuses ainsi que les retraités et retraitées à bas revenus. Un plan de 18 mesures doit permettre de renforcer le pouvoir d'achat et en particulier de soulager durablement les ménages à bas revenus.

La 4e ronde des négociations a principalement porté sur les intérêts des employé-e-s plus âgé-e-s et sur une promotion ciblée de la relève pour palier le manque flagrant de main d'œuvre qualifiée. Mais il a aussi été question de la flexibilisation du temps de travail.

En 2023, les salaires minimums de l'hôtellerie-restauration augmenteront pour compenser le renchérissement sur la base des prévisions de septembre 2022 et connaîtront une progression réelle de jusqu'à 40 francs par mois selon la catégorie salariale. Les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration se sont entendus sur ces points. En conséquence, ils demandent au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2023.

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