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La triste réalité de l'exode du personnel soignant se confirme: les soignantes et soignants sont toujours plus nombreux à quitter la branche. Pour Migmar Dhakyel, secrétaire centrale pour le secteur de la santé chez Syna, une chose est sûre: pour une fois, lors de la Journée internationale des soins infirmiers du 12 mai 2023, l'accent sera mis sur celles et ceux qui s'engagent toujours pour les autres. Et ce n'est que justice. Le moment est venu d'accroître la pression pour de meilleures conditions de travail et salariales.

Nous sommes des travailleuses et travailleurs de la menuiserie-ébénisterie, de la charpenterie, des plâtrerie-peinture, du carrelage, de la pose de sol ou encore de la vitrerie.

Nous venons du Jura, du Jura bernois, de Genève, du Valais, de Fribourg, de Neuchâtel et de Vaud.

Nous, les travailleuses et travailleurs du Second oeuvre romand, sommes réunis en Assemblée générale à Lausanne en cette journée de lutte du 1 mai pour porter la voix solidaire de nos 25'000 collègues de toute la Romandie 

Les 70 000 salarié-e-s des secteurs public et parapublic vaudois ne sont pas la «variable d'ajustement budgétaire» du gouvernement. Une prime de 15 francs par mois par employé-e, au titre de complément à l'indexation des salaires 2023 – la plus basse de Suisse romande (1,4 %), c'est indécent de la part d'un canton aux finances florissantes. Luisier est consorts seraient bien inspirés de prendre au sérieux la contre-proposition de celles et ceux qui servent réellement la population, au risque de devenir sinon de simples variables d'ajustement électoral.

Syna se bat depuis 25 ans pour des conditions de travail équitables, bâtissant ainsi les fondements de notre prospérité à toutes et à tous. Il faut que chacun dispose de revenus suffisants et parvienne à concilier vie professionnelle et vie privée pour que l'économie puisse croître sainement et que le cercle vertueux de la prospérité suisse se perpétue.

Nulle part en Europe les personnes employées à temps plein travaillent plus longtemps qu'en Suisse. Parallèlement, différentes études montrent une augmentation constante du stress lié au travail et des difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle. La discussion sur une réduction du temps de travail hebdomadaire ou sur l'introduction d'une semaine de quatre jours arrive donc à point nommé. Néanmoins, ces approches ne répondent parfois pas aux besoins des travailleurs.