Qu'as-tu ressenti à la mi-mars? Revue et perspectives sur la crise du coronavirus dans le commentaire de Mathias Regotz, vice-président de Syna.
Arno Kerst, président de Syna, revient sur les effets de la crise du coronavirus, et sur le besoin qu'on les employé-e-s d'avoir des gages de sécurité et des perspectives – pour une vie et un travail dignes.
L'approvisionnement en denrées alimentaires a bien fonctionné durant la crise du coronavirus. Cependant, les conditions de travail de celles et ceux qui s'en occupent restent médiocres. Tu as sûrement déjà dû te demander pourquoi...?
Syna et Travail.Suisse soutiennent les décisions prises aujourd'hui par le Conseil fédéral. De nombreuses personnes - y compris les personnes âgées - pourront à nouveau participer à la vie sociale. Il permet également à l'activité économique de revenir à la normale. Nous prions donc instamment les employeurs de s'abstenir de licencier.
La crise du coronavirus entraîne des dépenses supplémentaires massives de l'État. La Confédération a les reins assez solides pour les supporter. Travail.Suisse s'engage pour qu'il n'y ait ni mesures d'économies ni augmentation des déductions salariales.
Le coronavirus frappe plus durement ceux qui vivent déjà dans des conditions précaires. Brücke · Le pont soutient les personnes touchées dans les pays où se déroulent ses projets.
Les jeunes sont durement frappés par la pandémie, moins dans leur santé qu'économiquement: le chômage des jeunes a fortement augmenté en comparaison à l'an dernier et l'on risque de manquer de places d'apprentissage. Une task force œuvre à éviter le pire.
Malgré l'assouplissement en cours des mesures liées au Covid-19, les conséquences économiques de la crise sont encore impossibles à évaluer. On constate cependant déjà que le secteur de l'industrie sera frappé de plein de fouet, bien qu'avec un temps de retard. Syna demande instamment aux employeurs de renoncer à licencier.
Dans le secteur de la santé, certaines personnes travaillent 13 heures d'affilée, tandis que d'autres ne trouvent plus de travail et ne touchent même pas d'indemnités de chômage partiel. C'est inacceptable. Une convention collective nationale de travail (CCNT) est nécessaire.