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Lors de leur assemblée d'aujourd'hui, les délégué-e-s de Travail.Suisse ont adopté des revendications concrètes pour les salarié-e-s pour le temps de l'après coronavirus. En outre, les délégué-e-s ont approuvé trois résolutions sur les thèmes de la prévoyance vieillesse, de la discrimination salariale et de la révision de la loi sur le travail, sans voix contraires.

Après presque deux ans de Covid, les soins sont devenus un enjeu politique brûlant. Un peu partout, on bricole le système de santé suisse, alors qu'il a besoin d'une refonte complète. Voici un aperçu des chantiers.

En raison de la pandémie, de nombreux travailleurs et travailleuses sont confrontés à de graves difficultés économiques. Certains ont subi des pertes de salaires à cause du chômage partiel ou ont même perdu leur emploi. D'autres souffrent d'une charge de travail plus lourde et d'une pression accrue au travail. Un rapide retour à la normale constitue une première étape vers une amélioration de cette situation. Notre solidarité est également nécessaire – notamment dans le cadre de la vaccination.

Travail.Suisse soutient les étapes d'assouplissement supplémentaires décidées aujourd'hui par le Conseil fédéral et les considère comme une contribution importante pour une stabilisation des branches qui ont été plus affectées par la crise. Pour beaucoup de travailleuses et travailleurs, la situation peut ainsi se normaliser lentement. Il faut continuer à utiliser l'instrument du chômage partiel et il faut renoncer à des licenciements. Pour les plus bas revenus, l'indemnité de chômage partiel doit continuer à être de 100 pourcent aussi après le 30 juin. Le Parlement doit agir dans ce sens. La vaccination, les tests et le respect des mesures d'hygiène demeurent importants et ce n'est qu'ainsi que l'on peut assurer de ne pas mettre en péril les étapes d'assouplissement faites jusqu'ici.

Un treizième salaire, des temps de pause garantis, un plan de travail hebdomadaire ou un salaire permettant de joindre les deux bouts. Pour de nombreux travailleurs et travailleuses du secteur des services, c'est loin d'être une évidence, mais plutôt une utopie. Des centaines de milliers d'employé-e-s, majoritairement des femmes, dépendent aujourd'hui encore de telles conditions de travail précaires.

L'entreprise de construction Implenia, active à l'international, a annoncé en octobre dernier la suppression de jusqu'à 250 emplois en Suisse. Après Buchs, le couperet s'abat à présent sur le canton des Grisons, avec la fermeture des sites de Coire, Davos, Zernez, St. Moritz et Sils. Malgré un carnet de commandes qui reste bien rempli, l'entreprise cotée en bourse supprime 150 emplois sur les 5 sites grisons. Syna s'engage aux côtés des travailleurs et travailleuses pour la sauvegarde des emplois ou, en dernier ressort, pour un plan social équitable.

Une journée de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs dans l'îlot de prospérité suisse? Nous qui allons tous si bien ici! Tous, vraiment? Les conditions de travail précaires affectent des centaines de milliers de salariés et salariées en Suisse. Elles sont le signe et la conséquence de problèmes profondément enracinées, qui doivent être révélés au grand jour et combattus. C'est à cette thématique que se consacre Syna en ce 1er mai 2021.

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