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L'an dernier a été marqué par une forte reprise économique malgré la persistance de la pandémie de coronavirus. L'emploi et la création de valeur ont atteint de nouveaux sommets. Cela s'est accompagné d'une hausse des prix à la consommation. Malgré ces évolutions, les syndicats et les associations professionnelles ont été confrontés à d'âpres négociations salariales. La bonne nouvelle, c'est que les salaires vont augmenter pour de nombreux salarié-e-s au 1er janvier 2022. La mauvaise nouvelle, c'est qu'ils ne le font pas suffisamment. Trop d'employeurs continuent à réaliser des gains avec le coronavirus.

Malgré la bonne conjoncture et la vigoureuse reprise économique dans le bâtiment, les associations patronales du second œuvre romand ont refusé toute revalorisation des salaires. Il s'agit d'une véritable gifle infligée à quelque 22 000 salarié-e-s actifs dans ces métiers et qui ont continué à travailler dur durant la pandémie. Ils et elles prendront les mesures qui s'imposent en vue du renouvellement de leur convention collective de travail (CCT) en 2023.

 Le secteur de la construction est en plein boom et les carnets de commandes des entreprises de construction sont pleins à craquer. Les maçons ont largement contribué par leur travail à cette situation florissante. Cependant, la Société suisse des entrepreneurs (SSE) refuse d'accorder aux maçons l'augmentation de salaire qu'ils méritent. Les négociations avec les syndicats ont donc échoué aujourd'hui. Cette politique erronée de la SSE a des conséquences fatales pour l'avenir de la branche : la pénurie de personnel qualifié va encore s'aggraver. Un changement de cap s'impose.

Coop augmente sa masse salariale de 0,8 % au total en 2022. Les revenus les plus bas et les salaires minimums, notamment, seront relevés. De plus, Coop et ses partenaires sociaux se sont accordés sur la nouvelle Convention collective de travail (CCT), qui a été reconduite pour quatre ans. Cette nouvelle CCT fait la part belle aux prestations en faveur des collaborateurs, qui ont été développées de manière significative. Les négociations sur la CCT menées cette année entre Coop et les partenaires sociaux ont été constructives et fructueuses.

Il faut enfin mieux rémunérer celles et ceux qui ont continué à travailler dans les conditions les plus difficiles. Celles et ceux dont le dévouement et la persévérance ont permis de faire en sorte que le confinement ne devienne pas un cauchemar permanent sur le plan économique et qui ont rendu possible la forte reprise économique actuelle.

Les maçons n'ont pas eu droit au télétravail. Ils ont travaillé dans des conditions difficiles pendant toute la pandémie. Le secteur de la construction est en plein essor et les carnets de commandes sont pleins. Malgré cela, la Société suisse des entrepreneurs souhaite une fois de plus le statu quo dans les négociations salariales de cette année. C'est un manque de respect envers les travailleurs de la construction.

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