Skip to main content
Le Conseil fédéral a suspendu les dispositions relatives au temps de travail et de repos dans les hôpitaux aussi longtemps que la pandémie du coronavirus l'exigera. Prise dans un contexte exceptionnel mais sans concertation avec les partenaires sociaux, cette décision pourrait avoir de lourdes conséquences: plus d'épuisement du personnel, ce qui serait fatal à terme pour l'ensemble du système de santé. La priorité absolue pour Syna reste la protection de la santé des employé-e-s.

De plus en plus de personnes se plaignent de stress au travail, de la pression induite par une disponibilité constante ou même d'épuisement professionnel. Notre monde du travail fait-il totalement fausse route? Nous faisons le point avec Brigitta Danuser, professeure émérite de médecine du travail.

En automne 2018, Syna présentait ses visions et revendications pour le monde du travail de demain. S'appuyant sur des exemples, notre président Arno Kerst explique ce que nous avons accompli jusqu'à présent et les défis qui restent à relever.

Le «Baromètre Conditions de travail» indique une nouvelle fois que le stress professionnel est en augmentation. Cela n'empêche pas une motion de vouloir assouplir la durée maximale du travail. Le fait que ce projet n'avance pas aussi vite que voulu montre que la pression que nous exerçons est efficace.

Le «Baromètre Conditions de travail» met en lumière les principales évolutions des conditions de travail. Au-delà d'un stress en augmentation, la formation est au centre de l'attention: les patrons ne soutiennent pas assez l'apprentissage tout au long de la vie et la formation continue.

Les travailleurs et travailleuses en Suisse sont moins satisfaits de leur revenu, craignent plus pour leur emploi, ressentent davantage le stress et les charges psycho-sociales sur leur lieu de travail. En outre, pour une partie leurs efforts de formation continue ne sont pas assez soutenus comme le montre l'édition de cette année du «Baromètre Conditons de travail».

Semaine de 67 heures, travail de nuit et du dimanche obligatoires: voilà ce qui pourrait pendre au nez des personnes qui ont le malheur d'être considérées comme étant des «travailleurs et travailleuses qui exercent une fonction dirigeante» ou des «spécialistes». C'est ce que veut l'initiative parlementaire du conseiller aux États PDC Konrad Graber. L'Alliance contre le stress et le travail gratis s'y oppose, si nécessaire en saisissant le référendum.

Les cookies facilitent la fourniture de nos services. En utilisant notre site Web, vous acceptez l'utilisation de cookies.
Plus d'informations Refuser Ok