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En Suisse, le dimanche est en principe chômé. Le travail y reste limité aux professions indispensables à la bonne marche de la société, comme la santé, les transports publics ou encore les pompiers. Ainsi, pour 85% des travailleurs et travailleuses, le dimanche n'était jusqu'à présent pas un jour de travail. Or, le Conseil fédéral et le Parlement multiplient les initiatves contre le dimanche chômé, pourtant si important de nos jours. 

Les négociations sur une nouvelle convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) sont terminées. Les organisations de salarié-e-s ont rejeté l'augmentation du temps de travail envisagée par l'ASM/Swissmem. Malheureusement, aucun accord n'a été trouvé sur des améliorations qui, vu la pénurie de personnel qualifié, auraient rendu la branche plus attractive pour les employé-e-s. C'est une occasion ratée. Afin d'éviter un vide conventionnel, la CCT MEM existante a été prolongée et sera valable pour cinq années supplémentaires.  

La société évolue, et avec elle le monde du travail. Or tous doivent en profiter, pas uniquement les employeurs. Pour que les progrès technologiques bénéficient aussi aux salarié-e-s, il faut une réduction du temps de travail. Il faut par ailleurs impérativement inscrire dans la loi le droit de ne pas être joignable.

Malgré la détresse du personnel soignant, la Confédération et les cantons poursuivent leur politique d'austérité. Les conditions de travail dans le secteur de la santé constituent désormais un danger – y compris pour la population. Voilà pourquoi le syndicat Syna exige la mise en œuvre de cinq mesures immédiates.

Nous sommes des travailleuses et travailleurs de la menuiserie-ébénisterie, de la charpenterie, des plâtrerie-peinture, du carrelage, de la pose de sol ou encore de la vitrerie.

Nous venons du Jura, du Jura bernois, de Genève, du Valais, de Fribourg, de Neuchâtel et de Vaud.

Nous, les travailleuses et travailleurs du Second oeuvre romand, sommes réunis en Assemblée générale à Lausanne en cette journée de lutte du 1 mai pour porter la voix solidaire de nos 25'000 collègues de toute la Romandie 

Nulle part en Europe les personnes employées à temps plein travaillent plus longtemps qu'en Suisse. Parallèlement, différentes études montrent une augmentation constante du stress lié au travail et des difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle. La discussion sur une réduction du temps de travail hebdomadaire ou sur l'introduction d'une semaine de quatre jours arrive donc à point nommé. Néanmoins, ces approches ne répondent parfois pas aux besoins des travailleurs.

Aujourd'hui, la plupart des contrats de travail fixent le nombre d'heures de travail hebdomadaire que les salariés doivent effectuer. Pour les postes à temps plein, il s'agit généralement d'environ 42 heures. Si, au cours d'une semaine, le nombre d'heures travaillées est supérieur ou inférieur aux 42 heures convenues, il en résulte un solde positif ou négatif. L'article 324 du Code des obligations prévoit que l'employeur est tenu de verser l'intégralité de leur salaire à ses employés, même s'il n'a pas suffisamment de travail à leur fournir. Il s'agit alors d'un cas de «demeure de l'employeur», et l'employé ne peut être tenu de rattraper ces heures négatives. À l'inverse, sauf accord contraire, les heures supplémentaires effectuées par les employés doivent être compensées par du temps libre ou rémunérées avec une majoration de 25%.

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