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Les discussions salariales pour 2024 entre les partenaires sociaux Syna, la Société suisse des employés de commerce et Lidl Suisse ont été un succès. La masse salariale sera augmentée de 2,4 %. De plus, les collaboratrices et collaborateurs recevront un bon d'achat. Lidl Suisse investit ainsi au total 3,2 % dans les négociations salariales. De plus, Lidl Suisse augmente ses salaires minimaux et propose le salaire minimal garanti par convention collective le plus élevé de la branche.

On investit beaucoup dans la formation continue. C'est ce que montrent les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique. Mais pour Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, il en faut clairement plus pour soutenir les travailleurs et travailleuses et pour relever les défis des changements structurels sur le marché du travail et du vieillissement de la société.

L'Association des entreprises suisses de services de sécurité (AESS) et les syndicats Unia et Syna se sont mis d'accord, lors des négociations, sur une augmentation des salaires minimums de 1,6 à 1,8 pour cent. La demande de prolongation d'un an de la déclaration de force obligatoire (DFO), qui a ensuite été déposée, a maintenant été signée par le Conseil fédéral. La convention collective de travail (CCT) de la sécurité est ainsi reconduite sans interruption. Les nouveaux salaires minimums s'appliquent à la branche soumise à la DFO à partir du 1er janvier 2024.

Les salaires réels devraient légèrement progresser en 2024, après des négociations salariales globalement satisfaisantes. Grâce aux syndicats et aux associations du personnel, le pouvoir d'achat des salarié∙e∙s a pu être préservé, voire légèrement renforcé dans la plupart des branches d'activité. Les améliorations parfois significatives obtenues dans le domaine des bas salaires sont également réjouissantes. Les négociations salariales ont par contre échoué dans la construction et pour le personnel de la Confédération. Dans ces secteurs, les travailleurs et travailleuses verront leur salaire réel baisser en 2024.

Les organisations syndicales et patronales ont ratifié la nouvelle convention collective de travail du second œuvre romand (CCT-SOR) qui concerne plus de 5 600 entreprises et 25'900 travailleuses et travailleurs. Les salaires augmenteront de 125 francs par mois pour l'ensemble du personnel. Il s'agit d'un pas important pour garantir l'attractivité de ces métiers et lutter contre la sous-enchère salariale.

Les négociations salariales avec Fenaco ont une nouvelle fois échoué. L'offre d'une augmentation de la masse salariale de 2,04 % (avec une partie générale de 1,2 %) est insuffisante. Ces augmentations ne compensent pas la perte de pouvoir d'achat et le besoin de rattrapage de ces dernières années. Les syndicats Syna et Unia et les commissions du personnel, après consultation des salarié-e-s, rejettent le résultat. Ils saluent toutefois le changement de paradigme qui s'est opéré chez Fenaco, avec à nouveau enfin des hausses générales des salaires.

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) est responsable du seul gel des salaires de cet automne de négociations salariales ! Fin octobre, la direction de la SSE avait rompu unilatéralement les négociations avec les syndicats, sans faire d'offre. Les délégués de la SSE ont désormais cimenté la position de la direction. Cela signifie de nouvelles baisses des salaires réels pour une grande partie des travailleurs de la construction. Compte tenu du fort renchérissement, ils gagnent en termes réels jusqu'à quatre pour cent de moins qu'en 2020.

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