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Les salaires réels des travailleurs et travailleuses suisses devraient baisser cette année pour la troisième fois consécutive, une évolution comparable n'ayant jamais eu lieu dans l'après-guerre. Travail.Suisse et ses fédérations exigent, selon la branche, des augmentations générales de salaire allant jusqu'à 4,5 pour cent pour tous les travailleurs et travailleuses. En raison de la pression constante sur les coûts, ces augmentations sont urgentes. Les entreprises disposent d'une marge de manoeuvre pour des augmentations de salaire. C'est ce que montrent la croissance continue de la productivité et les bénéfices d'exploitation, qui sont désormais plus élevés qu'avant la pandémie. 

Les négociations sur une nouvelle convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) sont terminées. Les organisations de salarié-e-s ont rejeté l'augmentation du temps de travail envisagée par l'ASM/Swissmem. Malheureusement, aucun accord n'a été trouvé sur des améliorations qui, vu la pénurie de personnel qualifié, auraient rendu la branche plus attractive pour les employé-e-s. C'est une occasion ratée. Afin d'éviter un vide conventionnel, la CCT MEM existante a été prolongée et sera valable pour cinq années supplémentaires.  

Une large coalition pour un salaire minimum s'est formée à Fribourg. Composée de plusieurs organisations syndicales, partis politiques et associations, elle prépare le lancement d'une initiative cantonale. L'Union syndicale fribourgeoise et ses fédérations Unia, le SSP, Syndicom et le SEV, le syndicat Syna ainsi que le Parti Socialiste, la Jeunesse socialiste, Les Vert-e-s, le PCS-Centre Gauche, ou encore les Jeunes Pop composent cette large coalition.

Malgré l'absence d'ancrage juridique, les entreprises appliquent un seuil de tolérance de 5% dans l'analyse des discriminations salariales entre femmes et hommes. La légitimité de ce seuil de tolérance a été examinée dans le cadre d'une étude. Travail.Suisse, l'organisation faîtière de Syna, salue cette analyse fondée. La conclusion de l'étude, selon laquelle le seuil de tolérance devrait seulement être réduit de moitié à 2,5%, est toutefois difficilement compréhensible. Travail.Suisse demande la fin de la tolérance en matière de discrimination et l'abolition complète du seuil de tolérance.

Bien que la Suisse se soit engagée, il y a bientôt 10 ans, à mettre en œuvre la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées et donc à mettre en place une formation inclusive à tous les niveaux, comme le montrent les recherches de Travail.Suisse Formation, le paysage de la formation continue est encore peu accessible. Compte tenu de la progression de la pénurie de main-d'œuvre, il faut agir rapidement. Le guide publié aujourd'hui, intitulé « Rendre la formation continue accessible aux personnes malentendantes », a pour but de favoriser cette démarche.

Le Conseil fédéral a, lors de sa session d'aujourd'hui défini des valeurs de référence pour un mandat de négociation avec l'UE. Pour Travail.Suisse, faîtière de Syna, ces paramètres sont également clairs: pas d'affaiblissement de la protection des salaires, pas de libéralisation dans les transports publics et pas de démantèlement dans le service public.

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