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Un an après l'adoption du congé paternité en Suisse, le bilan est plutôt négatif: en effet, de nombreux employeurs rechignent à accorder ces congés. Ce faisant, non seulement ils ignorent les besoins de leur personnel, mais sur le long terme, ils nuisent également à leur propre branche.

Il y a un an, le congé paternité a été approuvé. Une étude récente montre aujourd'hui que les employeurs de l'artisanat, des administrations cantonales et du secteur de la santé en particulier lésinent sur l'importance du temps accordé aux pères. Travail.Suisse et ses fédérations Syna et transfair, trouvent incompréhensible que les besoins des jeunes salariés de ces secteurs ne soient pas assez pris en considération et qu'on leur accorde que le minimum.

Il y a quelques semaines, la Banque cantonale de Schaffhause SHKB a communiqué avoir réduit le congé de maternité de ses employées de 16 à 14 semaines – en évoquant l'égalité de traitement entre hommes et femmes. Aujourd'hui, Travail.Suisse et ses associations membres ont remis 7429 signatures au directeur de la banque. Au nom de tous les signataires, ils ont exigé une égalité réelle et une levée immédiate de la mesure.

La Banque cantonale de Schaffhouse réduit le congé maternité de ses employées de 16 à 14 semaines et justifie cette mesure par l'égalité de traitement entre hommes et femmes. Syna et Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, l'ont constaté avec étonnement. Dans une lettre ouverte, elles demandent à la direction de la Banque de renoncer à cette réduction du congé maternité.