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Pendant des années, le vent de l'économie a soufflé dans le même sens: celui de la croissance et de l'augmentation de la valeur. Il y a presque deux ans, on a entendu parler pour la première fois d'un virus, en Chine lointaine. C'était à l'autre bout du monde, cela et n'a pas empêché l'Europe de célébrer en toute décontraction le début de la nouvelle décennie. Peu de temps après, nous avons compris que le coronavirus allait aussi influencer la vie en Suisse. Pour toutes et tous, il s'agissait d'une situation nouvelle qui exigeait de nouvelles solutions. De manière générale, la Suisse a su relever ce défi et soutenir l'économie de manière ciblée. En mars de cette année, l'obligation du certificat et du port du masque a enfin pu être levée. Les restrictions de voyage ont disparu, planifier ses vacances est redevenu possible.

Il est encore trop tôt pour dire si de nouvelles mesures de protection devront être introduites à l'automne prochain. Les informations que nous avons collectées avec notre enquête n'en demeurent pas moins importantes pour nous et pour nos membres, puisqu'elles nous permettraient de formuler nos revendications de manière plus ciblée si la situation pandémique devait à nouveau s'aggraver.

La semaine nationale de la vaccination, placée sous la devise «Sortir ensemble de la pandémie», vient de commencer. Travail.Suisse et ses fédérations soutiennent l'offensive d'information de la Confédération et des cantons visant à sortir au plus vite de la pandémie de COVID-19. Un taux de vaccination sensiblement plus élevé reste en effet le moyen le plus efficace et le plus rapide de prévenir une surcharge de notre système de santé, de protéger les personnes vulnérables, d'éviter tout nouveau confinement et par là de préserver des emplois.

Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleuses et des travailleurs, regrette la décision du Conseil fédéral de ne financer les coûts du test que jusqu'au 10 octobre 2021 et demandera une prolongation lors de la consultation. Avec la certification obligatoire dans de nombreux domaines et la possibilité de l'utiliser sur le lieu de travail, Travail.Suisse considère qu'il est justifié de continuer à couvrir les coûts des tests.

Syna questionne les récentes décisions d'établissements hospitaliers ou de faîtières sanitaires romandes d'amputer de 20 pour cent, en cas de quarantaine, le salaire des employés non vaccinés. Cette mesure est répressive, disproportionnée, stigmatisante, injuste et indigne.  

La pandémie a provoqué des difficultés économiques chez de nombreuses personnes. En raison du chômage partiel, leur salaire a été réduit; certaines ont perdu leur emploi. D'autres souffrent d'une charge de travail élevée et d'une pression croissante au travail. Un retour rapide à la normale est un premier pas vers l'amélioration de la situation. Mais pour cela, nous devons être solidaires – en matière de vaccination également.

 L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a décidé aujourd'hui qu'à certaines conditions, les entreprises de restauration pourront désormais proposer leurs services à tou-te-s les professionnel-le-s en service externe. Grâce entre autres à la pression exercée par Syna et sa faitière Travail.Suisse, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a rédigé une information envoyée aujourd'hui aux gouvernements cantonaux.

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