Près de 25'000 employé-e-s sont soumis-e-s à la CCT du second œuvre romand! Syna les représente et défend leurs conditions de travail qui sont renégociées en 2023. Des améliorations sont vivement attendues ainsi qu'une augmentation des salaires qui n'ont pas été revalorisés depuis 2015. Syna appelle à la mobilisation de tout le secteur, avec comme mot d'ordre: le travail aura ta peau, protège-toi avec Syna!
Après presque trois ans de pandémie, les négociations salariales s'annonçaient difficiles cette année encore, en raison de la situation économique incertaine et de la crise énergétique. La plupart des résultats ont d'ailleurs été inférieurs aux attentes, avec, une fois de plus, le secteur de la santé en lanterne rouge. En revanche, les résultats de la tuilerie-briqueterie, du nettoyage et de la construction de voies ferrées sont particulièrement réjouissants.
Notre pression a finalement payé: les négociations pour une nouvelle convention collective dans la menuiserie ont repris. Le patronat se montre disposé à reprendre place avec les syndicats autour de la table des négociations afin de trouver ensemble des solutions.
Lors d'un rassemblement de solidarité à Zurich début juillet, quelque 450 menuisières et menuisiers ont appelé leurs patrons à abandonner leur blocus et à reprendre les négociations. Une revendication soutenue par une pétition munie de 2435 signatures.
Toutes celles et ceux qui travaillent sur les chantiers connaissent la fondation FAR pour une retraite flexible. Patrizia Trunzo dirige l'office de paiement de la fondation chez Syna et explique ce que ce modèle de préretraite apporte à la branche et au personnel de la construction.
Le modèle de préretraite est un sujet récurrent dans la discussion liée au vide conventionnel dans la menuiserie. Mais quel est le lien? Le responsable de branche Johann répond aux principales questions.
En Suisse alémanique, la menuiserie n'est pas intégrée au second-œuvre, mais dispose de sa propre convention collective de travail (CCT). Ou plutôt, disposait. L'association faîtière de la branche a rompu sa promesse, provoquant un vide conventionnel qui touche quelque 15 000 employé-e-s.
Lors de son Congrès, Syna a demandé plus de temps et d'argent pour la formation continue. Responsables et employés doivent s'engager. Comme le montre cet exemple au-dessus du Lac des Quatre-Cantons, des offres de qualité et à bas prix existent.