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Environ 500 personnes, avant tout des travailleuses et travailleurs de Stahl Gerlafingen, ont réclamé aujourd'hui devant le Palais fédéral des mesures politiques pour sauver l'aciérie. L'entreprise doit en outre renoncer à tout licenciement. Une pétition avec les mêmes revendications a été signée par 10'000 personnes en une semaine.

Après l'annonce de nouveaux licenciements chez Stahl Gerlafingen, la commission des employé-e-s, la commission d'entreprise, les syndicats Syna et Unia, la Société suisse des employés de commerce et Employés Suisse ont lancé une pétition pour le maintien de l'aciérie. Ils demandent des mesures politiques pour sauver l'entreprise de recyclage et préserver les emplois.

Bâle.- Bonnes nouvelles pour les personnes souhaitant se perfectionner: Le projet de formation et de perfectionnement de la CCNT, baptisé «Formation incluse», sera reconduit l'an prochain. Pour que les participants, les entreprises et les prestataires puissent organiser leur planning le plus tôt possible, la commission de surveillance a pour la première fois fixé depuis fin septembre les conditions et les offres pour l'année suivante. La plupart des cursus et des cours actuellement subventionnés restent inscrits au programme de 2025. Quant aux offres de base, elles continuent d'être gratuites. 

Plus que 15'000 travailleuses et travailleurs de toute la Suisse sont descendus aujourd'hui dans la rue à Berne sous la devise « Plus de salaire pour mon travail! ». Ils et elles demandent aux employeurs des augmentations de salaire substantielles. Après plusieurs années de perte de salaire réel et compte tenu de l'augmentation des coûts, cette revendication est plus nécessaire que jamais. La revendication est claire : en vue des négociations salariales à venir, les salaires réels doivent à nouveau augmenter en 2025.

L'économie suisse est stable, la productivité a augmenté dans beaucoup de branches et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée est toujours aussi aiguë dans bon nombre de professions. Or, malgré cela, les travailleurs et travailleuses ont de moins en moins d'argent. Pour la première fois depuis l'après-guerre, les salaires réels ont même baissé trois fois de suite. Des augmentations de salaire sont donc plus que justifiées. Syna demande une hausse des salaires de 2 à 4% selon les branches.

L'année dernière, le secteur principal de la construction a été l'une des rares branches dans lesquelles les employeurs ont refusé une augmentation générale des salaires. Selon les enquêtes de la Confédération, les salaires réels dans la construction baissent depuis des années déjà. Afin de compenser au moins le renchérissement de l'année dernière et le renchérissement actuel, les syndicats demandent une augmentation de salaire de 250 francs lors des négociations de cette année. La Société suisse des entrepreneurs n'a même pas fait d'offre lors des négociations d'aujourd'hui. Au lieu de négocier, la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) a réitéré, lors de la première ronde de négociation, son attaque frontale contre les piliers du partenariat social suisse : la SSE veut que les membres des syndicats et des associations patronales payent à l'avenir deux fois.

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