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Les négociations salariales pour 2024 entre les partenaires sociaux Syna/OCST, Unia, l'Union des Employés de Coop (UEC), la Société suisse des employés de commerce et Coop Suisse ont été conclues avec succès. Les employé-e-s bénéficiant d'un salaire allant jusqu'à CHF 4800.– reçoivent une augmentation salariale générale de CHF 140.– (env. 3%), ce qui correspond à la compensation complète du renchérissement. La perte subie l'an dernier est par ailleurs rattrapée. La masse salariale augmente globalement de 2,2%. Par ailleurs, Coop rehausse ses salaires minimaux de manière significative.

Incompréhensible, irresponsable et dangereux : bien que les prix, les loyers et les primes d'assurance maladie augmentent, que les chiffres d'affaires atteignent des niveaux records et que la construction souffre d'une grave pénurie de personnel qualifié, la Société suisse des entrepreneurs (SSE) veut un gel des salaires pour les travailleurs de la construction et rompt les négociations salariales. L'absence de toute compensation du renchérissement est catastrophique pour les maçons, pour la branche et pour l'ensemble de l'économie. Les délégués de la Société suisse des entrepreneurs doivent maintenant corriger ce manque de respect des dirigeants de l'organisation et inciter les entrepreneurs à revenir à la table des négociations.

C'est une première: lors d'une manifestation commune, 1200 électricien-ne-s et technicien-ne-s du bâtiment de toute la Suisse sont descendus dans la rue ensemble aujourd'hui à Zurich pour lancer un message fort à leurs employeurs: il faut augmenter les salaires, réduire la pression et introduire une retraite anticipée. Seules de meilleures conditions de travail seront à même de régler le problème de la pénurie de main d'œuvre et d'assurer le tournant énergétique. Les employeurs doivent agir maintenant!

Les salaires réels des travailleurs et travailleuses suisses devraient baisser cette année pour la troisième fois consécutive, une évolution comparable n'ayant jamais eu lieu dans l'après-guerre. Travail.Suisse et ses fédérations exigent, selon la branche, des augmentations générales de salaire allant jusqu'à 4,5 pour cent pour tous les travailleurs et travailleuses. En raison de la pression constante sur les coûts, ces augmentations sont urgentes. Les entreprises disposent d'une marge de manoeuvre pour des augmentations de salaire. C'est ce que montrent la croissance continue de la productivité et les bénéfices d'exploitation, qui sont désormais plus élevés qu'avant la pandémie. 
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