15 129 personnes ont signé la pétition « Pour le maintien de Stahl Gerlafingen » en l'espace de trois semaines. Aujourd'hui, une délégation de quatre salarié-e-s a remis la pétition au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Conseil fédéral doit maintenant agir avec détermination.
Pour améliorer l'équilibre vie privée-vie professionnelle, les partenaires sociaux et l'Association Pro Teilzeit ont initié le projet « Teilzeitbau – Concilier travail et vie privée dans la branche de l'enveloppe des bâtiments ». À l'heure actuelle, ils mènent un sondage pour identifier les besoins des salarié-e-s et des entreprises. Le projet est encadré par un groupe de travail composé d'entrepreneurs et d'entrepreneuses.
Les hommes sont toujours plus nombreux à souhaiter un temps partiel, mais peu de familles ont accès à cette répartition des tâches. Le problème est particulièrement marqué dans le bâtiment. L'association «Pro Teilzeit» œuvre à remédier à cette inégalité. Entretien avec Barbara Rimml.
Dans de nombreuses branches, les négociations pour l'années à venir ont lieu en automne. Les syndicats demandent entre deux et cinq pour cent d'augmentation salariale selon les branches. Mais sur quoi basent-ils leurs revendications?
Les négociations salariales de cette année entre les partenaires sociaux Syna, Unia, l'OCST ainsi que la Société suisse des employés de commerce et le détaillant Coop n'ont pas abouti à un accord. Coop n'a pas proposé de compensation intégrale du renchérissement et a refusé d'accorder une compensation des primes d'assurance maladie ainsi qu'une augmentation des salaires réels.
Stahl Gerlafingen avait annoncé 120 licenciements. La poursuite de l'activité de l'aciérie est gravement menacée. Une fermeture serait désastreuse non seulement pour les quelque 500 salarié-e-s, mais aussi pour les objectifs climatiques de la Suisse. Soutenez la lutte des travailleuses et travailleurs de l'aciérie, participez à la manifestation de solidarité !
La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des États (CER-E) prévoit une nouvelle libéralisation du travail dominical, selon laquelle les magasins devraient pouvoir être ouverts jusqu'à douze dimanches par an, contre quatre actuellement. Syna s'oppose ferme-ment à cette disparition progressive du dimanche chômé.
Hier, les quelque 500 travailleuses et travailleurs de Stahl Gerlafingen ont manifesté à Berne contre les licenciements et pour des mesures politiques visant à sauver l'aciérie. Aujourd'hui, les politiques envoient de premiers signaux encourageants. Il faut toutefois des engagements clairs du Conseil fédéral et de l'entreprise.
La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats veut libéraliser d'avantage le travail dominical. Les magasins doivent désormais pouvoir être ouverts 12 dimanches par an, alors que jusqu'à présent, cela n'est possible que quatre dimanches par an. Travail.Suisse s'oppose résolument à cette attaque contre le dimanche chômé.