Infirmière dans les soins à domicile, Caroline* n'a pas épargné ses efforts durant la crise sanitaire puisqu'elle s'est également mise à disposition d'un EMS. Son constat est clair: les conditions de travail et de prise en charge des patients ont été à de trop nombreuses reprises inacceptables et la volonté de rentabilité du système de santé doit cesser.
La bonne nouvelle est que l'avenir immédiat de la convention collective nationale de travail (CCNT) de l'hôtellerie et restauration est assuré. La mauvaise nouvelle est qu'il reste des progrès à faire au niveau des salaires.
En 2020 et 2021, les salaires minimums du secteur de l'hôtellerie-restauration resteront au niveau de 2019 en raison de la pandémie de coronavirus. Une augmentation de 0,2% des salaires minimums est prévue pour 2022. C'est ce qu'ont annoncé aujourd'hui les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration. Ils s'apprêtent à demander au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'en 2022.
Lourdes D. travaille depuis plus de 10 ans en tant qu'aide soignante. Son métier est très exigeant, tant physiquement que psychologiquement, et son salaire est ridiculement bas.
En prévoyant de licencier plus de la moitié de son personnel – si l'on inclut les temporaires – du site de Morat, l'entreprise d'industrie Saia Burgess Controls (SBC) prend une décision lourde de conséquences, et ce au pire moment.
Pendant le confinement, le commerce de détail a connu aussi bien une activité frénétique que l'arrêt complet. Les problèmes de la branche remontent à bien avant la pandémie et sont plus profonds.
Collaborateur au Réseau hospitalier neuchâtelois depuis presque 30 ans, Frédéric tire les enseignements de la crise du covid-19 pour la branche de la santé. Dans cet entretien, le spécialiste en gestion de données de 51 ans, humaniste convaincu,il espère que la société en sorte grandie. Il relance aussi l'idée d'un revenu minimum universel.
Karin Grossniklaus, infirmière depuis plus de 30 ans, travaille actuellement à temps partiel dans une maison de retraite du canton de Berne. Elle témoigne pour nous de ce qui lui plaît dans son métier et aussi de ce qui doit impérativement changer.
Les employé-e-s temporaires et le personnel travaillant sur appel souffrent particulièrement de la crise du coronavirus. C'est ce qu'a révélé une enquête auprès de plus de 5000 travailleurs et travailleuses conseillé-e-s par le syndicat Syna. Syna demande un frein à ces rapports de travail précaires et une meilleure couverture sociale en cas de réduction des horaires de travail ou de chômage.