L'avez-vous remarqué? Qu'elles soient infirmières, vendeuses ou employées de crèches, en cette période de pandémie, ce sont une fois de plus les femmes qui sont en première ligne pour affronter la crise.
Dans mon travail pour notre campagne «Véritables reines», je me suis rendue dans des commerces de détail de différentes régions. J'y ai rencontré de nombreuses vendeuses et j'ai beaucoup appris sur leurs conditions de travail.
Le coronavirus tient la Suisse en haleine. Ses conséquences sont encore imprévisibles. Mais nous savons d'ores et déjà qui sont les héros et les héroïnes de cette tragédie: les employés et employées de la santé.
Peu après la dissociation du groupe RUAG, dont une partie a été privatisée et devient financièrement indépendante, une réduction d'emplois est annoncé pour le site d'Emmen. À l'évidence, les employés paient le fait que la Confédération n'assume plus la responsabilité financière de RUAG International.
Nous, clientes et clients, pouvons améliorer la situation difficile des femmes* dans le commerce de détail.
L'Office fédéral de la santé a récemment publié la nouvelle stratégie santé de la Confédération jusqu'en 2030. Il y est beaucoup question de digitalisation et d'évolution démographique. Quant aux plus importants acteurs de la santé – le personnel de soins et d'assistance – c'est à peine si le sujet est abordé.
Alors que cela semble impossible dans l'hôtellerie et restauration, d'autres branches parviennent à augmenter les salaires minimaux. Pour Syna, une chose est claire: les hôtels et les restaurants doivent verser à leur personnel un salaire au moins équivalent à celui que paient les particuliers à leurs employé-e-s de maison!
Quelques jours avant Noël, Swiss Interim, entreprise active dans le placement de personnel, a déposé le bilan. Le personnel fait aujourd'hui les frais de cette énième faillite «en cascade».