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Aujourd'hui, la plupart des contrats de travail fixent le nombre d'heures de travail hebdomadaire que les salariés doivent effectuer. Pour les postes à temps plein, il s'agit généralement d'environ 42 heures. Si, au cours d'une semaine, le nombre d'heures travaillées est supérieur ou inférieur aux 42 heures convenues, il en résulte un solde positif ou négatif. L'article 324 du Code des obligations prévoit que l'employeur est tenu de verser l'intégralité de leur salaire à ses employés, même s'il n'a pas suffisamment de travail à leur fournir. Il s'agit alors d'un cas de «demeure de l'employeur», et l'employé ne peut être tenu de rattraper ces heures négatives. À l'inverse, sauf accord contraire, les heures supplémentaires effectuées par les employés doivent être compensées par du temps libre ou rémunérées avec une majoration de 25%.

L'existence d'une protection contre le licenciement en cas de contrat de travail à durée indéterminée pendant la grossesse devrait être de notoriété publique. Cela n'empêche pas certains employeurs de tenter de mettre fin à leur relation de travail avec des employées enceintes.

En cas de problèmes d'ordre juridique, les secrétariats régionaux peuvent compter sur le soutien des experts des centres de compétences juridiques. Ces derniers prennent en charge les cas les plus complexes et assistent les secrétaires régionaux sur des questions relatives au droit du travail et aux assurances sociales.

Le droit suisse prévoit que tu as droit à un certificat de travail (article 330a du Code des Obligations). Tu peux le demander en tout temps à ton employeur pendant la durée de ton contrat et jusqu'à dix ans après. En Suisse, ce certificat est important lorsque l'on cherche un emploi.

La part inexplicable de l'inégalité salariale, c'est-à-dire la discrimination salariale, s'élève en Suisse à environ 8 pour cent. C'est pourquoi la loi sur l'égalité exige des grandes entreprises qu'elles procèdent à des analyses de salaires. Mais la loi ne prévoit ni contrôles ni sanctions. Pour demain 1er juillet, début de la troisième phase de la loi, Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, met l'accent sur les graves lacunes et points faibles de la loi. En même temps, intervient la dernière phase avant la mise en ligne d'une liste noire des entreprises non conformes à la loi le 1er juillet 2023.

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