Travail.Suisse a cette année encore sondé les salarié-e-s dans son «Baromètre Conditions de travail»: le stress, les opportunités faiblissantes sur le marché du travail et l'assouplissement unilatéral des horaires sont sources d'inquiétude.
De plus en plus d'entreprises commandent des travaux sur des plateformes en ligne ou embauchent du personnel temporaire. Le risque entrepreneurial et la prévoyance sociale sont ainsi transférés aux salarié-e-s. Sommes-nous tous destinés à devenir des travailleurs journaliers?
Le secteur de la construction a beau continuer d'afficher une santé insolente, cela fait quatre ans que les ouvriers n'ont pas reçu d'augmentation salariale. Au contraire, en raison des hausses de primes d'assurances-maladie leur pouvoir d'achat a diminué chaque année, y compris en 2018. Il est donc plus que temps pour une hausse générale des salaires d'au moins 150 francs.
Dans la santé, les investissements sont depuis des années presque exclusivement consacrés à l'infrastructure et à une concurrence malsaine dans la médecine de pointe. Pour Syna, les économies faites sur le dos du personnel ne peuvent plus durer. Il faut maintenant investir dans le capital humain pour améliorer les conditions de travail et les salaires.
Souvent, nous ignorons que la traite des êtres humains pour exploiter leur travail existe en Suisse aussi. Le contexte sur cet effet secondaire de la libre circulation des personnes.
Les syndicats ont été accusés de «refus de discuter», d'attitude «non-suisse», et même «d'irresponsabilité» après le récent débat sur les mesures d'accompagnement (FlaM). Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, revient sur les événements et explique pourquoi la protection salariale n'est pas négociable.
Il est beaucoup question de la fameuse et controversée «règle des huit jours». Mais que signifie-t-elle concrètement?
Cette semaine, dans une publication du service d'information du Centre Patronal, Pierre-Gabriel Bieri s'est exprimé au sujet de l'initiative de congé paternité, usant d'arguments qui ne sauraient rester sans réponse.
Un horaire de travail flexible, travailler où et quand on le souhaite: voilà qui, au premier abord, peut sembler la panacée. Cependant, cela peut vite devenir un fardeau pour les salarié-e-s, comme en témoignent deux exemples.