Le coronavirus déploie des effets de grande ampleur. Pour Syna et Travail.Suisse, il faut surtout mettre l'accent sur les questions de la protection de la santé des travailleurs et travailleuses et la nécessité d'éviter des pertes d'emplois en soutenant la conjoncture. Il est essentiel de planifier et de mettre en œuvre des mesures. Elles peuvent être déclenchées sur la base de la situation actuelle.
Peu après la dissociation du groupe RUAG, dont une partie a été privatisée et devient financièrement indépendante, une réduction d'emplois est annoncé pour le site d'Emmen. À l'évidence, les employés paient le fait que la Confédération n'assume plus la responsabilité financière de RUAG International.
Toute économie est transfrontalière. Avec un renforcement du partenariat social, avec des conventions collectives de travail (CCT) et des mesures d'accompagnement (FlaM) efficaces, c'est un avantage même pour les salariées et salariés. Par contre, si l'«initiative de résiliation» de l'UDC était acceptée, les travailleuses et travailleurs seraient perdant-e-s.
A Berne, un comité a été créé contre l'initiative de l'UDC pour l'abolition de la libre circulation. Ce comité, qui rassemble de nombreuses organisations italiennes basées en Suisse, travaillera contre la discrimination et pour la mobilisation des doubles citoyens et des personnes ayant des origines migratoires.
Le dimanche 8 mars sera la journée mondiale des femmes*. Le syndicat Syna dédie cette journée à toutes les femmes qui travaillent dans le commerce de détail, dans des conditions difficiles et y compris le dimanche. Dans le cadre de sa campagne «Véritables reines», il remet aux vendeuses une couronne symbolisant le respect qu'elles méritent.
Le référendum contre 2 semaines de congé paternité a définitivement abouti. La Chancellerie fédérale l'a fait savoir aujourd'hui. Il est donc certain que les citoyens et citoyennes décideront en automne 2020 si la Suisse introduira un congé paternité de deux semaines ou si elle restera le seul pays en Europe ne connaissant ni congé paternité, ni congé parental. Un large comité pour le oui est en voie de constitution pour franchir ce petit et modeste pas pour les familles.
Les opposants au congé paternité ont déposé aujourd'hui les signatures pour un référendum. Ils veulent ainsi cimenter le statu quo actuel: un seul jour de congé paternité pour les pères en Suisse. Les 10 jours de congé paternité a représenté une solution de compromis que même le Parlement a accepté avec une majorité des deux tiers. L'association «Le congé paternité maintenant!» est certaine que le congé paternité franchira aussi l'obstacle d'une éventuelle votation populaire.