Skip to main content

Vanessa Cabral ne se laisse pas faire. Si elle n'exerce plus sa profession de coiffeuse, ce n'est pas parce qu'elle ne l'aimait pas, mais plutôt en raison des conditions de travail difficiles.

À l'occasion de cet anniversaire rond de l'égalité, les femmes* formulent de nouvelles revendications à l'intention des politiques, forment des majorités et font progresser des initiatives. Participez et élisez vos candidates pour la session des femmes* 2021 ! Voici nos recommandations de vote. Il s'agit de femmes*, qui souhaitent s'engager avec Syna, transfair et Travail.Suisse à la session, entre autres au sujet de l'égalité salariale.

Un treizième salaire, des temps de pause garantis, un plan de travail hebdomadaire ou un salaire permettant de joindre les deux bouts. Pour de nombreux travailleurs et travailleuses du secteur des services, c'est loin d'être une évidence, mais plutôt une utopie. Des centaines de milliers d'employé-e-s, majoritairement des femmes, dépendent aujourd'hui encore de telles conditions de travail précaires.

Le secteur des services est en pleine croissance alors que ses salaires diminuent et la protection professionnelle et sociale s'érode. Les richesses sont ainsi de plus en plus mal réparties. Une grande partie des branches dans lesquelles règnent des conditions de travail précaires sont les professions sociales et de la santé.

Les hommes nourissent leur famille, ils travaillent donc à temps complet et ont besoin d'un salaire élevé. Les femmes s'occupent du ménage et des enfants et n'ont pas le temps de travailler. Si elles exercent néanmoins un travail rémunéré, ce n'est qu'à temps partiel en raison du ménage et des enfants, et uniquement pour le plaisir ou pour gagner un peu d'«argent de poche». Aucune femme ne doit en fait travailler, puisque l'homme travaille.

La majorité des personnes concernées par la précarité en Suisse sont des femmes. Elles ont plus de 65 ans, n'ont pour la plupart pas de passeport suisse, ont tout au plus terminé la scolarité obligatoire et vivent seules. Elles travaillent dans des conditions précaires pour de bas salaires et ont en général moins de chances sur le marché du travail.

Il est prouvé que les personnes issues de la migration sont discriminées sur le marché du travail en Suisse. Les femmes migrantes sont en outre plus susceptibles de travailler dans des secteurs à bas salaires, où elles sont confrontées à des conditions de travail précaires. Elles sont exposées à de multiples discriminations fondées sur leur sexe, leur origine migratoire et leur profession. La crise du coronavirus les touche particulièrement – mais pourquoi donc?

Une journée de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs dans l'îlot de prospérité suisse? Nous qui allons tous si bien ici! Tous, vraiment? Les conditions de travail précaires affectent des centaines de milliers de salariés et salariées en Suisse. Elles sont le signe et la conséquence de problèmes profondément enracinées, qui doivent être révélés au grand jour et combattus. C'est à cette thématique que se consacre Syna en ce 1er mai 2021.

Les cookies facilitent la fourniture de nos services. En utilisant notre site Web, vous acceptez l'utilisation de cookies.
Plus d'informations Refuser Ok