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On investit beaucoup dans la formation continue. C'est ce que montrent les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique. Mais pour Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, il en faut clairement plus pour soutenir les travailleurs et travailleuses et pour relever les défis des changements structurels sur le marché du travail et du vieillissement de la société.

L'Association des entreprises suisses de services de sécurité (AESS) et les syndicats Unia et Syna se sont mis d'accord, lors des négociations, sur une augmentation des salaires minimums de 1,6 à 1,8 pour cent. La demande de prolongation d'un an de la déclaration de force obligatoire (DFO), qui a ensuite été déposée, a maintenant été signée par le Conseil fédéral. La convention collective de travail (CCT) de la sécurité est ainsi reconduite sans interruption. Les nouveaux salaires minimums s'appliquent à la branche soumise à la DFO à partir du 1er janvier 2024.

Les salaires réels devraient légèrement progresser en 2024, après des négociations salariales globalement satisfaisantes. Grâce aux syndicats et aux associations du personnel, le pouvoir d'achat des salarié∙e∙s a pu être préservé, voire légèrement renforcé dans la plupart des branches d'activité. Les améliorations parfois significatives obtenues dans le domaine des bas salaires sont également réjouissantes. Les négociations salariales ont par contre échoué dans la construction et pour le personnel de la Confédération. Dans ces secteurs, les travailleurs et travailleuses verront leur salaire réel baisser en 2024.

J'ai accumulé des heures négatives parce que mon employeur ne m'a pas attribué assez d'heures ou parce qu'on m'a demandé de rentrer plus tôt à la maison. Mon chef me demande maintenant de rattraper ces heures manquantes en décembre. Est-ce correct?

Cette année, le fabricant de machines textiles Rieter, le fabricant de clés Dormakaba, le producteur de vélos électriques Flyer, la Poste ou encore le groupe hospitalier de Saint-Gall ont annoncé des licenciements collectifs. Alors que ces annonces semblent se multiplier, faut-il craindre une vague de licenciements en Suisse?

Malgré la récente crise du Covid, le changement climatique et la guerre en Ukraine, la Suisse continue de se porter étonnamment bien sur le plan économique. Le chômage est bas, et de nombreux secteurs souffrent d'une forte pénurie de main d'œuvre qualifiée. Par ailleurs, la hausse générale des prix se poursuit et les loyers et primes d'assurance maladie continuent de grimper. Les salaires doivent donc être adaptés en conséquence. Voici un aperçu des résultats des négociations salariales dans les différentes branches.

Cela fait huit ans que notre organisation faîtière Travail.Suisse publie le «Baromètre Conditions de travail» et huit ans que les travailleurs et les travailleuses disent que le stress et l'épuisement sont deux problèmes majeurs. L'économie, la politique et la société doivent cesser de faire la sourde oreille.

Article 23 de la Déclaration des droits de l'homme:
  1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
  2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
  3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
  4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Pour ses partisan-e-s, la révision de la LAMal intitulée EFAS, actuellement débattue au Parlement, est une panacée. Mais pour les payeurs-euses de primes et les personnels de santé, il s'agit en réalité d'une bombe à retardement. Les trois organisations du secteur santé que sont le SSP, Unia et Syna demandent instamment au Parlement de rejeter ce projet. Certes, une réforme fondamentale du système de santé est nécessaire – pour une meilleure gestion publique des primes, pour un financement social et suffisant. Mais EFAS ne va pas dans ce sens, bien au contraire.