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Le «Baromètre Conditions de travail 2022» le met clairement en évidence: le taux record à la baisse du chômage et la pénurie sensible de main-d'œuvre qualifiée ont un impact sur le monde du travail et donc sur les salarié-e-s. Alors que la crainte de perdre son emploi diminue, le stress et la charge de travail restent les points critiques - plus d'un demi-million de salarié-e-s prévoient de changer d'emploi en raison d'un stress trop important. Un emploi dans la santé et le social, une activité physique et une hiérarchie très marquée dans l'entreprise représentent des risques particuliers pour les conditions de travail. Les résultats du baromètre montrent en outre que la sensibilité à l'égalité salariale reste insuffisante.

Les négociations salariales avec la société coopérative agricole Fenaco ont échoué. Malgré des réserves se chiffrant en milliards de francs, l'entreprise ne s'est pas montrée disposée à compenser le renchérissement et la hausse des primes d'assurance maladie. Jusqu'au dernier moment, la coopérative s'en est tenue à une proposition qui entraînerait des pertes importantes pour les salarié-e-s. Les syndicats Unia et Syna condamnent la démarche antisociale de Fenaco.

Depuis le 17 octobre, 15 000 travailleurs de la construction sont descendus dans la rue. La mobilisation était centrée sur leurs revendications, à savoir une meilleure planification de leur temps de travail et que leurs journées de travail ne soient pas encore plus longues, surtout en été. En amont de la dernière ronde de négociations, les syndicats ont noté avec bienveillance que la tête de la Société suisse des entrepreneurs était apparemment prête à ne pas dégrader les conditions de travail des collaborateurs plus âgés.

Aujourd'hui, la dernière vague de protestation des maçons dans le cadre de la renégociation de la convention nationale (CN) a atteint le siège de la Société suisse des entrepreneurs à Zurich. Les exigences démesurées des entrepreneurs qui doivent permettre des journées de travail de 12 heures et des semaines de 58 heures ont poussé au total 15 000 maçons, dont quelque 1500 maçons à Zurich, dans les rues de Suisse depuis le 17 octobre. Les revendications des entrepreneurs sont une attaque contre la santé et la vie privée et familiale des maçons. Ils s'y opposent avec leurs journées de protestation.

Le personnel de British American Tobacco (BAT) à Boncourt a décidé de mandater les syndicats Unia et Syna pour défendre ses intérêts. Ces prochaines semaines seront consacrées à la recherche d'alternatives pour sauvegarder les emplois. Un cadre a été trouvé avec la direction pour mener des discussions dans des conditions acceptables.

Les protestations nationales des salariés de la construction dans le cadre de la renégociation de la Convention nationale (CN) se poursuivent ! Aujourd'hui, 1er novembre, beaucoup des chantiers sont restés inactifs dans les régions de Bâle et Argovie. Plus de 1000 maçons se sont mobilisés et ont cessé le travail. Ils s'opposent aux exigences totalement démesurées des entrepreneurs, notamment aux journées de travail de 12 heures et aux semaines de 58 heures, temps de déplacement compris. Les travailleurs de la construction ne sont pas prêts à payer de leur santé et de leur vie privée les problèmes que les maîtres d'ouvrage ont créés eux-mêmes.

En cas de décès d'un des parents à la naissance d'un enfant, le parent survivant devrait bénéficier d'un congé de 16 semaines au total. Le Conseil fédéral se prononce en faveur du projet de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N), au grand soulagement de Travail.Suisse, l'association faîtière de Syna. 

La formation de base Progresso destinée aux collaborateurs non diplômés de l'hôtellerie-restauration n'a jamais été aussi pertinente. Dans la situation actuelle, caractérisée par une pénurie de main d'œuvre qualifiée préoccupante, elle apporte une contribution importante à la professionnalisation du personnel et l'encourage à rester dans cette branche. En 2023, le nombre de cours proposés sera donc plus élevé que jamais.

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) maintient ses exigences radicales lors des négociations sur la nouvelle convention nationale (CN), ignore les revendications des maçons et fait dépendre les augmentations de salaire à une détérioration des conditions de travail. Les maçons appellent donc à des journées de protestation dans tout le pays. Plus de 2500 maçons de tout le Tessin se sont réunis aujourd'hui à Bellinzone. Ils ne sont pas prêts à mettre leur santé encore davantage en danger et à renoncer à leur vie privée en raison de la pression des délais et des coûts. Au lieu d'attaquer les salaires et les postes de travail des travailleurs les plus âgés comme le font les entrepreneurs, les maçons exigent une meilleure protection.

Pendant des années, le vent de l'économie a soufflé dans le même sens: celui de la croissance et de l'augmentation de la valeur. Il y a presque deux ans, on a entendu parler pour la première fois d'un virus, en Chine lointaine. C'était à l'autre bout du monde, cela et n'a pas empêché l'Europe de célébrer en toute décontraction le début de la nouvelle décennie. Peu de temps après, nous avons compris que le coronavirus allait aussi influencer la vie en Suisse. Pour toutes et tous, il s'agissait d'une situation nouvelle qui exigeait de nouvelles solutions. De manière générale, la Suisse a su relever ce défi et soutenir l'économie de manière ciblée. En mars de cette année, l'obligation du certificat et du port du masque a enfin pu être levée. Les restrictions de voyage ont disparu, planifier ses vacances est redevenu possible.

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