Skip to main content

Urgences fermées la nuit, manque de personnel, manque de lits, risque imminent d'accès aux soins… nous assistons, spectateurs, à l'effondrement du système sanitaire de notre voisin français. Devons-nous considérer cela comme une anomalie propre à la République française ou s'agit-il d'une prémonition pour notre système de santé?

L'Office fédéral des assurances sociales publie la première évaluation sur le congé paternité: en 2021, 31% des nouveaux pères n'ont pas bénéficié de congé paternité. Tout n'est pas réglé pour autant, notamment dans les CCT, au sujet des protections contre le licenciement et du jour de congé accordé le jour de la naissance.  

Travail.Suisse et ses fédérations revendiquent des augmentations de salaire générales comprises entre 3 et 5 % pour l'ensemble des travailleuses et travailleurs. Cette revendication découle tant de la forte hausse actuelle du coût de la vie que des gains de productivité des entreprises. Des augmentations de salaire sont par conséquent nécessaires, et elles sont tout à fait possibles.

Lors de sa séance extraordinaire du 16 juillet, le Comité de Syna a nommé un nouveau Comité directeur, dont les anciens membres avaient été libérés de leurs fonctions la semaine dernière. Ces nouveau membres entrent en fonction avec effet immédiat, assurant ainsi une transition sans accroc et la poursuite des affaires opérationnelles.

Le monde du travail évolue rapidement, ce qui rend la formation continue de plus en plus importante. Actuellement, les obstacles sont trop élevés pour les travailleurs et travailleuses et les efforts d'encouragement des employeurs et des pouvoirs publics trop faibles : les travailleurs et travailleuses sont laissés à eux-mêmes. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, demande donc une offensive de la formation continue. La promotion de la formation continue doit devenir une responsabilité de l'ensemble de la société.

La part inexplicable de l'inégalité salariale, c'est-à-dire la discrimination salariale, s'élève en Suisse à environ 8 pour cent. C'est pourquoi la loi sur l'égalité exige des grandes entreprises qu'elles procèdent à des analyses de salaires. Mais la loi ne prévoit ni contrôles ni sanctions. Pour demain 1er juillet, début de la troisième phase de la loi, Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, met l'accent sur les graves lacunes et points faibles de la loi. En même temps, intervient la dernière phase avant la mise en ligne d'une liste noire des entreprises non conformes à la loi le 1er juillet 2023.

Il est apparu clairement, au plus tard lors de la pandémie de Covid, que personne ne sait vraiment comment va le personnel de santé. Du moins pas officiellement. L'Alliance du personnel de santé a donc proposé un monitoring pour que des données officielles et statistiquement exploitables soient enfin collectées sur le personnel de santé. Et il y a de fortes chances pour que la Confédération et les cantons le mettent en œuvre.

Lors de sa conférence de branche de la coiffure, le syndicat Syna a accepté le résultat des négociations pour la Convention collective de travail nationale (CCN). Les coiffeuses et coiffeurs ont approuvé la prolongation d'une année (2023) de la CCN actuelle, accompagnée d'une hausse annuelle de 600 francs des salaires minimaux. Mais elles et ils ont également rappelé la nécessité impérative d'améliorer enfin et significativement, dès 2024, les conditions de travail, au moyen d'un partenariat social sincère et constructif.

Plus de 15 000 maçons rassemblés dans une imposante manifestation à Zurich ont clairement fait comprendre aux entrepreneurs qu'ils exigeaient une amélioration de leurs conditions de travail. Ils rejettent aussi résolument leurs revendications de démantèlement qui visent à faire travailler les maçons encore plus longtemps sous la canicule en été et à dicter les horaires de travail à leur guise.

Selon les informations de la Société suisse des entrepreneurs (SSE), les négociations avec les syndicats se déroulent de manière «constructive» et la direction des négociations du côté patronal se dit confiante qu'un accord sur la nouvelle CN sera trouvé à la fin de l'année. C'est en principe réjouissant et le message est différent de celui de l'automne dernier lorsque la SSE avait menacé d'un vide conventionnel avant même le début des négociations. Pour rappel, il y a six mois, la SSE a étayé son argumentation par une étude qui reposait sur une erreur fondamentale sur des points centraux. Une lettre ouverte à toutes les entreprises de la construction en Suisse.

Les cookies facilitent la fourniture de nos services. En utilisant notre site Web, vous acceptez l'utilisation de cookies.
Plus d'informations Refuser Ok