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En Suisse, le stress et l'épuisement liés au travail continuent hélas d'augmenter. Par ailleurs, le lien entre ce phénomène et la recrudescence des maladies psychiques se dessine toujours plus clairement. Pourtant, lorsque ce sujet est abordé au niveau politique, l'influence des conditions de travail sur les coûts de la santé et sur la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée est souvent passée sous silence.

Se retrouver soudain sans travail, ça peut arriver tout le monde. Et ce sont alors souvent la crainte de l'avenir, la difficulté de s'y retrouver dans la jungle administrative et parfois même la honte qui dominent Pour aider ses membres à surmonter cette passe difficile, Syna les soutient dans leurs démarches avec l'assurance-chômage (AC).

Notre travail joue un rôle majeur dans notre vie, contribuant à définir notre identité et déterminant dans une large mesure nos conditions de vie. Il est par conséquent essentiel que toutes et tous bénéficient d'un accès équitable au marché du travail. Or, pour les personnes issues de l'immigration, l'inégalité des chances se révèle dès la candidature.

En Suisse, la sécurité est régie par le Code des obligations (CO art. 328), la loi sur le travail (LTr art. 6) et la loi sur l'assurance-accidents (LAA art. 82). Le problème de la sécurité au travail, qui touche toutes les branches, est particulièrement aigu dans certains domaines, tels que la construction et l'industrie manufacturière ou encore la santé.

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) a décidé hier qu'elle approuvait la base légale pour le versement de la 13e rente AVS du Conseil fédéral. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, salue cette décision. En revanche, la CSSS-E n'a pas encore traité le financement de la 13e rente AVS de manière définitive. Travail.Suisse estime qu'il est urgent que la question du financement soit rapidement clarifiée et soumise au Parlement.

Les négociations salariales de cette année entre les partenaires sociaux Syna, Unia, l'OCST ainsi que la Société suisse des employés de commerce et le détaillant Coop n'ont pas abouti à un accord. Coop n'a pas proposé de compensation intégrale du renchérissement et a refusé d'accorder une compensation des primes d'assurance maladie ainsi qu'une augmentation des salaires réels.

Stahl Gerlafingen avait annoncé 120 licenciements. La poursuite de l'activité de l'aciérie est gravement menacée. Une fermeture serait désastreuse non seulement pour les quelque 500 salarié-e-s, mais aussi pour les objectifs climatiques de la Suisse. Soutenez la lutte des travailleuses et travailleurs de l'aciérie, participez à la manifestation de solidarité !

La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des États (CER-E) prévoit une nouvelle libéralisation du travail dominical, selon laquelle les magasins devraient pouvoir être ouverts jusqu'à douze dimanches par an, contre quatre actuellement. Syna s'oppose ferme-ment à cette disparition progressive du dimanche chômé.

Hier, les quelque 500 travailleuses et travailleurs de Stahl Gerlafingen ont manifesté à Berne contre les licenciements et pour des mesures politiques visant à sauver l'aciérie. Aujourd'hui, les politiques envoient de premiers signaux encourageants. Il faut toutefois des engagements clairs du Conseil fédéral et de l'entreprise.

La Commission de l'économie et des redevances du Conseil des Etats veut libéraliser d'avantage le travail dominical. Les magasins doivent désormais pouvoir être ouverts 12 dimanches par an, alors que jusqu'à présent, cela n'est possible que quatre dimanches par an. Travail.Suisse s'oppose résolument à cette attaque contre le dimanche chômé.

Environ 500 personnes, avant tout des travailleuses et travailleurs de Stahl Gerlafingen, ont réclamé aujourd'hui devant le Palais fédéral des mesures politiques pour sauver l'aciérie. L'entreprise doit en outre renoncer à tout licenciement. Une pétition avec les mêmes revendications a été signée par 10'000 personnes en une semaine.

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