Une fois de plus, les politiques s'attaquent à d'importantes dispositions de protection dans la loi sur le travail, sous le prétexte fallacieux qu'elles ne sont plus adaptées au monde du travail contemporain et ne permettent pas assez de flexibilité. La législation suisse sur le travail est bien plus libérale que celle d'autres pays. Il est déjà possible de faire travailler les salarié-e-s de manière flexible, selon des modèles d'annualisation du temps de travail. Syna refuse un affaiblissement supplémentaire de la loi sur le travail.
Les horaires de travail suisses sont les plus longs d'Europe, tandis que le présentéisme et les heures supplémentaires passent pour des signes de bon rendement et de bon travail.
Apporté par la digitalisation, le monde du travail est en mutation – les défis.
Plus de salaire, plus d'égalité salariale, plus de protection contre le dumping salarial et le travail gratuit: les salaires doivent enfin refléter la haute conjoncture et la discrimination salariale des femmes doit cesser. Nous luttons contre le démantèlement des mesures d'accompagnement et de l'enregistrement de la durée de travail, qui garantissent des salaires équitables.
Emplois disparus pour cause de digitalisation, journées de travail de douze heures, atteignabitlité constante? Lors de son sixième Congrès, le syndicat Syna examinera la mutation du monde du travail. Syna s'engage pour que tous – y compris les salarié-e-s – profitent des opportunités qu'apporte la digitalisation.
Le travail et la vie privée sont compatibles et les employé-e-s sont consultés pour l'aménagement de leur temps de travail. Telle est notre vision du monde du travail idéal du futur. Voici deux exemples de la manière dont cette vision pourrait se réaliser:
Travail.Suisse a cette année encore sondé les salarié-e-s dans son «Baromètre Conditions de travail»: le stress, les opportunités faiblissantes sur le marché du travail et l'assouplissement unilatéral des horaires sont sources d'inquiétude.
Depuis le Congrès fondateur de Syna en 1998, 4 congrès ont été organisés. Retour sur quatre congrès, quatre années, quatre lieux.
De plus en plus d'entreprises commandent des travaux sur des plateformes en ligne ou embauchent du personnel temporaire. Le risque entrepreneurial et la prévoyance sociale sont ainsi transférés aux salarié-e-s. Sommes-nous tous destinés à devenir des travailleurs journaliers?
Le monde moderne du travail exige que les salarié-e-s continuent d'apprendre tout au long de la vie. Mais comment y parvenir? Et qui doit payer? Discussion avec Bruno Weber-Gobet, responsable de la politique de formation chez Travail.Suisse.
Le secteur de la construction a beau continuer d'afficher une santé insolente, cela fait quatre ans que les ouvriers n'ont pas reçu d'augmentation salariale. Au contraire, en raison des hausses de primes d'assurances-maladie leur pouvoir d'achat a diminué chaque année, y compris en 2018. Il est donc plus que temps pour une hausse générale des salaires d'au moins 150 francs.
La «Passerelle MEM 4.0» ouvre de nouvelles perspectives professionnelles aux travailleurs et travailleuses dans l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM). Une vidéo en présente le fonctionnement.
Dans la santé, les investissements sont depuis des années presque exclusivement consacrés à l'infrastructure et à une concurrence malsaine dans la médecine de pointe. Pour Syna, les économies faites sur le dos du personnel ne peuvent plus durer. Il faut maintenant investir dans le capital humain pour améliorer les conditions de travail et les salaires.