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Des conditions de travail misérables ont caractérisé la révolution industrielle du 19e siècle. Et aujourd'hui? Tout baigne? Révolus, le stress, la sous-enchère salariale et les filets de sécurité sociale troués? Non! C'est pourquoi notre engagement est plus important que jamais! Un commentaire du président Syna Arno Kerst.

Depuis le 1er juillet 2021, les personnes de 60 ans ou plus en fin de droit de l'assurance chômage peuvent bénéficier de prestations transitoires. Il s'agit d'un filet de sécurité qui vise à leur éviter de devoir recourir à l'aide sociale.

Peu avant la pause estivale, la commission ad hoc du Conseil national a entamé ses délibérations sur la réforme de la prévoyance professionnelle. Le projet mis sur la table par le Conseil fédéral est basé sur le compromis des partenaires sociaux, que les associations d'employeurs et de travailleurs ont élaboré conjointement. Les partenaires auteurs du compromis se félicitent de la volonté de la Commission de suivre le projet dans une large mesure. Toutefois, certains des amendements proposés diminuent inutilement les chances du projet de rallier une majorité.

Vendeuses, infirmières, personnel de maison, coiffeuses, femmes de ménage et bien d'autres encore – toutes travaillent dans des professions de service dans des conditions précaires. Syna est descendu dans la rue au début du mois de juin pour améliorer leurs conditions de travail.

La pandémie a provoqué des difficultés économiques chez de nombreuses personnes. En raison du chômage partiel, leur salaire a été réduit; certaines ont perdu leur emploi. D'autres souffrent d'une charge de travail élevée et d'une pression croissante au travail. Un retour rapide à la normale est un premier pas vers l'amélioration de la situation. Mais pour cela, nous devons être solidaires – en matière de vaccination également.

Les participant-e-s à la conférence de l'industrie MEM de la semaine dernière ont approuvé un plan d'action très complet pour la protection des salarié-e-s. Les employé-e-s de l'industrie MEM y demandent non seulement des augmentations salariales, mais également plus de droit à être consultés au sein de l'entreprise, la participation de l'employeur à la passerelle MEM 4.0 et une meilleure protection de la santé.

Au 1er juillet 2021, le Conseil fédéral a une nouvelle fois déclaré la convention collective de travail Location de services (CCT LS) de force obligatoire. Les partenaires sociaux avaient convenu de cette CCT en 2020. Grâce à ce caractère de force obligatoire, les salaires minimums de la CCT LS continuent de s'appliquer à tous les rapports de travail dans le secteur temporaire. Il n'y a d'exceptions que dans les cas où d'autres conventions collectives de travail s'appliquent.

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