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Le stress, le peu d'influence sur les horaires de travail et le manque de soutien à la formation continuent à représenter les difficultés majeures en termes de conditions de travail aussi pendant l'année du coronavirus. On remarque une plus grande sensibilité à la protection de la santé et à la communication en période de crise. Le télétravail est considéré comme une épée à double tranchant. Une chose est claire, cependant: les femmes et le personnel infirmier sont les perdants de la crise du coronavirus, comme le montre la sixième édition du «Baromètre Conditions de travail».

L'hôpital d'Appenzell supprimera à l'été 2021 son offre de soins hospitaliers stationnaires. Cela signifie la perte de nombreux emplois, mais aussi une grande perte de service public pour la population cantonale.

fenaco société coopérative augmente sa masse salariale totale de 1,0 % pour 2021. Avec un renchérissement négatif attendu, cela correspondra à une augmentation notable du salaire réel. Les collaboratrices et les collaborateurs aux revenus plus bas en profiteront particulièrement. L'entreprise accorde désormais un congé de paternité de 15 jours au salaire complet. Par ailleurs, le contrôle de la parité salariale entre hommes et femmes a été lancé.

Travail.Suisse et Syna saluent les décisions prises aujourd'hui par le Conseil fédéral pour maintenir le pouvoir d'achat et prévenir les faillites d'entreprises. Les cantons sont appelés à verser les sommes rapidement. Mais l'augmentation du fonds de secours à un milliard de francs suisses est un minimum et ne sera probablement pas suffisante. Le chômage partiel est essentiel pour éviter les licenciements, c'est pourquoi l'étendre aux employé-e-s avec un contrat à durée déterminée et aux apprenti-e-s, tout en le simplifiant, est la bonne approche.
Lors de la table ronde sur le coronavirus avec le conseiller fédéral Guy Parmelin, les cantons et les organisations faîtières des partenaires sociaux, Travail.Suisse a une nouvelle fois demandé l'obligation générale d'élaborer un concept de protection pour toutes les entreprises. Les cantons doivent déployer plus de personnel pour surveiller la protection de la santé dans les entreprises. Travail.Suisse soutient l'extension prévue du chômage partiel aux employé-e-s à contrat à durée déterminée. Toutefois, il convient également d'inclure les salarié-e-s temporaires.

Après la semaine de protestation qui s'est déroulée dans le secteur de la santé, l'Alliance des professions de la santé – constituée de 13 syndicats et associations professionnelles – dénonce la continuelle détérioration des conditions de travail des personnels de la santé ainsi que le manque de valorisation par les milieux politiques et les autorités, et appelle ces derniers à un engagement inconditionnel en faveur de leur protection.

Au cours de la dernière semaine d'octobre, les syndicats et associations professionnelles ont appelé les personnels de santé à se mobiliser et manifester pour l'amélioration de leurs conditions de travail et salariales et pour plus de reconnaissance. Malgré les circonstances et en respectant à la lettre les mesures sanitaires, des milliers de personnes ont répondu présent partout en Suisse. 

Le Conseil fédéral prolonge rétroactivement l'allocation perte de gain en cas de coronavirus pour les indépendants et accélère la mise en œuvre de la réglementation des cas de rigueur afin de soutenir les entreprises particulièrement touchées. Travail.Suisse et Syna se félicitent de ces mesures importantes. Mais elles ne suffiront pas pour assurer les revenus et les places de travail.

Travailler dans le commerce de détail n'est souvent pas sain – coronavirus ou pas. Pour un travail sain, rien de tel que l'engagement syndical. Cette année, la campagne de Noël de Syna sensibilise les travailleuses et les travailleurs à cette problématique.

Les nouvelles formes numériques de travail, comme le télétravail, renforcent l'imbrication des données privées et professionnelles. Dans quelle mesure les employeurs peuvent-ils utiliser les données personnelles de leurs collaborateurs? Et quel est le degré de contrôle autorisé? Nous demandons Ursula Uttinger, spécialiste de la protection des données.

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