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Avec ses quelque 36'000 membres, la Fédération chrétienne des travailleurs de la construction (FCTC) était le plus grand partenaire de fusion lors de la création de Syna. Aujourd'hui encore, les membres issus des branches du secteur principal de la construction et du second œuvre représentent une part considérable de nos membres. Dans le langage de la branche, on peut dire que la construction a toujours été une fondation importante de notre syndicat. Nous revenons donc ici sur les principaux acquis et événements qui ont marqué les 25 ans de Syna dans la construction.

Les négociations sur une nouvelle convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) sont terminées. Les organisations de salarié-e-s ont rejeté l'augmentation du temps de travail envisagée par l'ASM/Swissmem. Malheureusement, aucun accord n'a été trouvé sur des améliorations qui, vu la pénurie de personnel qualifié, auraient rendu la branche plus attractive pour les employé-e-s. C'est une occasion ratée. Afin d'éviter un vide conventionnel, la CCT MEM existante a été prolongée et sera valable pour cinq années supplémentaires.  

Une large coalition pour un salaire minimum s'est formée à Fribourg. Composée de plusieurs organisations syndicales, partis politiques et associations, elle prépare le lancement d'une initiative cantonale. L'Union syndicale fribourgeoise et ses fédérations Unia, le SSP, Syndicom et le SEV, le syndicat Syna ainsi que le Parti Socialiste, la Jeunesse socialiste, Les Vert-e-s, le PCS-Centre Gauche, ou encore les Jeunes Pop composent cette large coalition.

Les 25 ans du syndicat Syna ont apporté une dimension particulière et festive à son Assemblée des délégué-e-s 2023. Les délégué-e-s s'y sont exprimé-e-s en faveur du droit de ne pas être joignable et pour une réduction du temps de travail. Ils et elles ont également adopté un manifeste pour l'égalité et une révision partielle des statuts.

La société évolue, et avec elle le monde du travail. Or tous doivent en profiter, pas uniquement les employeurs. Pour que les progrès technologiques bénéficient aussi aux salarié-e-s, il faut une réduction du temps de travail. Il faut par ailleurs impérativement inscrire dans la loi le droit de ne pas être joignable.

Malgré l'absence d'ancrage juridique, les entreprises appliquent un seuil de tolérance de 5% dans l'analyse des discriminations salariales entre femmes et hommes. La légitimité de ce seuil de tolérance a été examinée dans le cadre d'une étude. Travail.Suisse, l'organisation faîtière de Syna, salue cette analyse fondée. La conclusion de l'étude, selon laquelle le seuil de tolérance devrait seulement être réduit de moitié à 2,5%, est toutefois difficilement compréhensible. Travail.Suisse demande la fin de la tolérance en matière de discrimination et l'abolition complète du seuil de tolérance.

Bien que la Suisse se soit engagée, il y a bientôt 10 ans, à mettre en œuvre la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées et donc à mettre en place une formation inclusive à tous les niveaux, comme le montrent les recherches de Travail.Suisse Formation, le paysage de la formation continue est encore peu accessible. Compte tenu de la progression de la pénurie de main-d'œuvre, il faut agir rapidement. Le guide publié aujourd'hui, intitulé « Rendre la formation continue accessible aux personnes malentendantes », a pour but de favoriser cette démarche.

Le Conseil fédéral a, lors de sa session d'aujourd'hui défini des valeurs de référence pour un mandat de négociation avec l'UE. Pour Travail.Suisse, faîtière de Syna, ces paramètres sont également clairs: pas d'affaiblissement de la protection des salaires, pas de libéralisation dans les transports publics et pas de démantèlement dans le service public.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), les associations d'employeurs (H+, ARTISET et CURAVIVA, Aide et soins à domicile Suisse, senesuisse, Association Spitex privée Suisse ASPS) ainsi que les associations professionnelles et les syndicats (Syna, ASI, Unia, SSP) ont signé une déclaration commune concernant la situation dans le domaine des soins et l'initiative sur les soins infirmiers. La déclaration comporte des observations relatives à la situation actuelle et des recommandations concrètes à l'attention des cantons, employeurs, partenaires tarifaires et de la Confédération.

Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, salue le net rejet aujourd'hui par le Conseil national de l'initiative sur les rentes. Le relèvement automatique de l'âge de la retraite n'a donc pas trouvé de majorité au Conseil national. Le Parlement reste ainsi dans l'obligation de trouver des solutions pour garantir des rentes AVS stables et suffisantes.

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