Les salaires réels devraient légèrement progresser en 2024, après des négociations salariales globalement satisfaisantes. Grâce aux syndicats et aux associations du personnel, le pouvoir d'achat des salarié∙e∙s a pu être préservé, voire légèrement renforcé dans la plupart des branches d'activité. Les améliorations parfois significatives obtenues dans le domaine des bas salaires sont également réjouissantes. Les négociations salariales ont par contre échoué dans la construction et pour le personnel de la Confédération. Dans ces secteurs, les travailleurs et travailleuses verront leur salaire réel baisser en 2024.
Le renouvellement de la convention collective nationale de travail pour quatre ans, de 2024 à 2027, apporte des améliorations significatives aux conditions de travail des coiffeuses et coiffeurs.
J'ai accumulé des heures négatives parce que mon employeur ne m'a pas attribué assez d'heures ou parce qu'on m'a demandé de rentrer plus tôt à la maison. Mon chef me demande maintenant de rattraper ces heures manquantes en décembre. Est-ce correct?
Ceci est mon dernier article. En effet, l'année prochaine, je prendrai une retraite bien méritée et laisserai la place à de nouvelles idées.
Giuseppina vit en Suisse depuis trois ans et demi. Après des débuts difficiles, elle a trouvé ses marques, «notamment grâce à Syna» explique-t-elle.
Le projet d'«accord institutionnel» avec l'Union européenne s'est désormais mué en programme de libéralisation. Lors d'un processus exploratoire avec l'UE, l'administration fédérale a accepté de réduire la protection des salaires et le service public. Cette évolution est inacceptable.
Cette année, le fabricant de machines textiles Rieter, le fabricant de clés Dormakaba, le producteur de vélos électriques Flyer, la Poste ou encore le groupe hospitalier de Saint-Gall ont annoncé des licenciements collectifs. Alors que ces annonces semblent se multiplier, faut-il craindre une vague de licenciements en Suisse?
Pour Yvonne Feri, nouvelle présidente de Syna, la protection de la santé des travailleurs et travailleuses est une priorité. Elle prône, outre une meilleure prévisibilité du travail et la prévention de journées de travail trop longues, des réglementations adaptées aux spécificités de chaque branche.
Malgré la récente crise du Covid, le changement climatique et la guerre en Ukraine, la Suisse continue de se porter étonnamment bien sur le plan économique. Le chômage est bas, et de nombreux secteurs souffrent d'une forte pénurie de main d'œuvre qualifiée. Par ailleurs, la hausse générale des prix se poursuit et les loyers et primes d'assurance maladie continuent de grimper. Les salaires doivent donc être adaptés en conséquence. Voici un aperçu des résultats des négociations salariales dans les différentes branches.
Cela fait huit ans que notre organisation faîtière Travail.Suisse publie le «Baromètre Conditions de travail» et huit ans que les travailleurs et les travailleuses disent que le stress et l'épuisement sont deux problèmes majeurs. L'économie, la politique et la société doivent cesser de faire la sourde oreille.
- Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
- Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
- Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
- Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Les partenaires contractuels Syna, Unia et CoiffureSUISSE se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) pour la branche de la coiffure. Les partenaires sociaux ont bon espoir que le Conseil fédéral étende le champ d'app...
Pour ses partisan-e-s, la révision de la LAMal intitulée EFAS, actuellement débattue au Parlement, est une panacée. Mais pour les payeurs-euses de primes et les personnels de santé, il s'agit en réalité d'une bombe à retardement. Les trois organisations du secteur santé que sont le SSP, Unia et Syna demandent instamment au Parlement de rejeter ce projet. Certes, une réforme fondamentale du système de santé est nécessaire – pour une meilleure gestion publique des primes, pour un financement social et suffisant. Mais EFAS ne va pas dans ce sens, bien au contraire.
Les organisations syndicales et patronales ont ratifié la nouvelle convention collective de travail du second œuvre romand (CCT-SOR) qui concerne plus de 5 600 entreprises et 25'900 travailleuses et travailleurs. Les salaires augmenteront de 125 francs par mois pour l'ensemble du personnel. Il s'agit d'un pas important pour garantir l'attractivité de ces métiers et lutter contre la sous-enchère salariale.
Les négociations salariales avec Fenaco ont une nouvelle fois échoué. L'offre d'une augmentation de la masse salariale de 2,04 % (avec une partie générale de 1,2 %) est insuffisante. Ces augmentations ne compensent pas la perte de pouvoir d'achat et le besoin de rattrapage de ces dernières années. Les syndicats Syna et Unia et les commissions du personnel, après consultation des salarié-e-s, rejettent le résultat. Ils saluent toutefois le changement de paradigme qui s'est opéré chez Fenaco, avec à nouveau enfin des hausses générales des salaires.