Cela fait bien trop longtemps que les femmes taisent les discriminations qu'elles subissent au travail. Il est temps de faire voler en éclat le plafond de verre qui empêche insidieusement et trop souvent les femmes d'atteindre des postes hiérarchiques élevés. Les remarques sournoises, les préjugés doivent aujourd'hui être dénoncés et relégués aux oubliettes. Nous avons été trop polies, trop patientes, trop conciliantes: aujourd'hui, nous ne tolérons plus aucune discrimination au travail pour des raisons de genre ou d'orientation sexuelle. C'est le message que nous ferons entendre demain dans la rue, en exigeant haut et fort l'égalité maintenant!
Aujourd'hui encore, les femmes sont moins bien payées que leurs collègues masculins pour un même travail. L'égalité salariale a beau être inscrite dans la loi, ce droit est bafoué. C'est pourquoi nous descendrons dans la rue le 14 juin pour exiger «l'égalité salariale, maintenant!».
Les entreprises comptant 100 employé-e-s et plus ont jusqu'au 30 juin 2023 pour s'assurer de l'absence de discrimination salariale entre les femmes et les hommes et pour communiquer les résultats de leur analyse à leur personnel. Il est désormais possible de signaler anonymement les employeurs ne respectant pas cette obligation légale, grâce à un outil de lancement d'alertes. À cet effet, Travail.Suisse et ses fédérations mettent en ligne dès aujourd'hui la «Liste noire contre la discrimination salariale» sur le site RESPECT8- 3.CH, contribuant ainsi à la mise en oeuvre des analyses de l'égalité des salaires. De telles analyses ne constituent toutefois qu'une première étape nécessaire mais non suffisante pour instaurer l'égalité salariale. Travail.Suisse revendique des mesures efficaces contre la discrimination salariale, tant au niveau politique que dans le cadre du partenariat social.
En matière de compensation du renchérissement, les fronts restent éloignés, et le personnel public et parapublic vaudois ne décolère pas. Il demande au gouvernement vaudois de revenir sur sa position et de prendre au sérieux la contre-proposition qui lui a été soumise.
Mardi 29 mars 2023, Syna Genève a organisé une conférence-débat autour de la thématique d'une semaine de 4 jours.
Le commerce de détail fait partie des secteurs particulièrement exposés à la pénurie de personnel qualifié: les horaires y sont étendus, les salaires modestes, incitant de nombreuses personnes à se détourner de cette branche. Mondo Sport à Morat a réagi en introduisant la semaine de 4 jours.
En ce début d'année 2023, la section Industrie et Services a tenu son assemblée annuelle dans un lieu emblématique: le SwissBierMuseum de Fribourg.
Le 18 juin, le peuple genevois est appelé à se prononcer sur l'initiative «Pour un congé parental maintenant!», qui vise à introduire un congé parental de 24 semaines. Syna soutient cette initiative.
Je suis membre de Syna depuis 1998 après avoir été syndiquée depuis 1974 auprès de l'un des prédécesseurs de Syna. Mère de famille, j'ai toujours travaillé dans les soins à temps partiel à raison de 50% quand mes enfants étaient petits et à 80% durant 30 ans. Depuis septembre 2020 je suis à la retraite et je reste très engagée au sein de Syna, tant au niveau jurassien qu'au niveau suisse.
Le Parlement a présenté mi-mars une réforme de la prévoyance professionnelle. Ce deuxième pilier perd ainsi malheureusement son statut de valeur sûre pour assurer la prévoyance vieillesse, et accéder à une retraite décente se mue en mirage pour la plupart d'entre nous. C'est pourquoi Syna soutient le référendum lancé par Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, pour empêcher cette réforme.
Quelle année! 2023 n'est pas seulement une année de jubilé pour Syna, mais aussi pour la fondation FAR, qui soufflera ses 20 bougies. Retour sur une histoire mouvementée.
La Fête du travail est l'un des moments de l'année où les préoccupations des syndicats, et donc des travailleuses et travailleurs, sont mises en avant auprès du grand public. Comme chaque année, Syna a saisi cette occasion pour conduire des actions et formuler des revendications.
En Suisse, comme dans de nombreux pays, le démantèlement des prestations des assurances sociales est fréquemment débattu. La raison invoquée est généralement un prétendu manque de ressources financières, mais lorsqu'une banque est prise dans la tourmente, des milliards sont immédiatement débloqués. Or, ce risque pris avec l'agent des contribuables n'a pas été assorti de l'exigence d'une garantie de maintien des emplois ni d'une limitation des salaires astronomiques des managers. Voilà qui révèle on ne peut plus clairement les errements du gouvernement en matière d'attribution des priorités: l'argent du peuple suffit à assurer les énormes salaires d'incompétents aveuglés par leur cupidité, mais pas à garantir un salaire décent aux employés! Les réformes des assurances sociales reflètent ces priorités aberrantes.
Grâce à des syndicalistes combatives, les thèmes de l'égalité occupent une place centrale dans le syndicat et la société. Mais cela n'a pas toujours été le cas: au début, elles vivaient plutôt dans l'ombre.
Gerardo Restaino a travaillé pendant 42 ans dans le bâtiment et est membre du syndicat depuis 36 ans. Tu découvriras dans ce portrait comment le syndicat l'a accompagné au fil des ans.