Tous les établissements de restauration sont fermés au moins jusqu'au 19 avril. Travailles-tu dans l'hôtellerie et restauration? Tu as droit à ton salaire!
Le coronavirus tient la Suisse en haleine. Ses conséquences sont encore imprévisibles. Mais nous savons d'ores et déjà qui sont les héros et les héroïnes de cette tragédie: les employés et employées de la santé.
Trois questions à Gabriel Fischer, responsable de la politique économique chez Travail.Suisse:
Les mesures adoptées aujourd'hui par le Conseil fédéral pour endiguer l'épidémie de corona sont drastiques pour la vie en Suisse. Elles sont importantes et justes dans la situation actuelle. Toutefois, des questions importantes restent sans réponse pour les salarié-e-s. Travail.Suisse demande au gouvernement fédéral de clarifier la situation et de prendre des mesures supplémentaires, notamment sur la question cruciale du maintien du paiement des salaires.
Le Conseil fédéral a ordonné aujourd'hui la cessation des cours dans les écoles. Cela met de nombreux parents dans une situation difficile. Bien sûr, s'occuper de ses enfants a la priorité sur le travail. Mais qu'en est-il alors du versement du salaire?
Loin de résoudre les problèmes de l'économie et des travailleurs-euses, l'initiative de limitation sur laquelle nous allons voter cette année provoquerait d'immenses incertitudes. Et la protection des salaires et des conditions de travail disparaîtrait.
Le Coronavirus constitue défi de taille pour la société et l'économie. Les salariées et salariés sont particulièrement inquiets, entre autres quant à l'avenir de leurs emplois. Pour Syna, une chose est sûre: il serait inadmissible que les diminutions des chiffres d'affaires soient reportées sur le personnel.
Le coronavirus déploie des effets de grande ampleur. Pour Syna et Travail.Suisse, il faut surtout mettre l'accent sur les questions de la protection de la santé des travailleurs et travailleuses et la nécessité d'éviter des pertes d'emplois en soutenant la conjoncture. Il est essentiel de planifier et de mettre en œuvre des mesures. Elles peuvent être déclenchées sur la base de la situation actuelle.
Peu après la dissociation du groupe RUAG, dont une partie a été privatisée et devient financièrement indépendante, une réduction d'emplois est annoncé pour le site d'Emmen. À l'évidence, les employés paient le fait que la Confédération n'assume plus la responsabilité financière de RUAG International.
Nous, clientes et clients, pouvons améliorer la situation difficile des femmes* dans le commerce de détail.
Toute économie est transfrontalière. Avec un renforcement du partenariat social, avec des conventions collectives de travail (CCT) et des mesures d'accompagnement (FlaM) efficaces, c'est un avantage même pour les salariées et salariés. Par contre, si l'«initiative de résiliation» de l'UDC était acceptée, les travailleuses et travailleurs seraient perdant-e-s.